14 septembre 2009
Faire comme si
Faire comme si. Comme si l'appareil du parti était hermétique aux remous causés par les accusations de triche et les déclarations de Ségolène Royal. Tout le monde a tenté de calmer le jeu même si dans les couloirs des membres de la direction s'interrogeaient à haute voix devant des journalistes sur le bien fondé d'actions en justice contre le livre "Hold ups, arnaques et trahison". Drôle de climat, avec envolées lyriques à la tribune sur la rénovation qui tombent à plat dans une salle apathique, à peine emplie au deux tiers, beaucoup d'absents, beaucoup d'élus qui n'ont pas fait le déplacement car ils ne voulaient pas être sur la photo d'un Conseil National qui semblait démobilisé.
Faire comme si, même si en coulisse beaucoup disaient, il y a peut-être de la triche oui, mais pas dans ma section. C'est d'ailleurs ce qu'a dit M. Aubry: "des bourrages d'urne je ne sais pas, en tout cas pas chez moi!" Comprenez à Lille.
Rien de plus, samedi c'était journée rénovation: les primaires ouvertes pour désigner le candidat du PS sont lancées, comme le non-cumul des mandats avec interdiction de cumuler un mandat de parlementaire et un exécutif local. Tout le monde est d'accord pour la création d'une commission indépendante chargée de veiller à l'éthique des...prochains scrutins.
Une rénovation lancée dans un climat morose, un climat de faire comme si.
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