11 février 2010
Parti girouette
Le Parti Socialiste n'est plus un parti politique. Il est devenu un parti girouette. Quelques exemples d'hier et d'aujourd'hui.
Les propos pour le moins ambigus sur l’âge de départ à la retraite sont symptomatiques d'une direction hétéroclite constituée autour d'une alliance improbable dont le seul but était d'abattre Ségolène Royal.
DSK promus maître de la finance mondiale grâce à son ami Nicolas.
Delanoë et cette crise qui lui est tombée sur le dos alors qu'il se proclame "libéral".
Aubry qui par sa loi sur les 35 heures a bloqué les revenus d'une partie des salariés pendant près de deux ans. Ils ont du mal à oublier.
Fabius qui en son temps, a refusé de taxer les stock-options, et tend toujours à gauchiser son...discours.
Last but not least: le fiasco de la manoeuvre anti-Frêche qui divise un peu plus le parti et ses militants.
Or, qui fait une élection? Les hommes et les femmes qui ont connu ces femmes et ces hommes qui avaient les "manettes". Rosir les discours ne suffira pas à rosir des pratiques politiques qui font le contraire des discours antérieurs. Bien loin d'une volonté réelle de transformation radicale de la société.
Un exemple parmi d'autres: l’extension du travail dominical en 2008 dont on pensait qu'aucun socialiste ne chercherait à le mettre en oeuvre. Et pourtant... Roubaix, ville socialiste dirigée par René Vandierendonck (par ailleurs Vice-Président du Conseil Régional et VP à LMCU…cumul quand tu nous tiens!) a choisi d’appliquer le dispositif PUCE (extension du travail dominical à 5 dimanche supplémentaires). Bien sûr, le principe de réalité, et seulement lui, a justifié cette demande auprès du préfet! C'est à dire en prenant "en compte la présence des concurrences des villes belges et du commerce en ligne durant les heures de fermeture des commerces traditionnels"! Notre Première Secrétaire avait pourtant remis les valeurs sur le devant de la scène… médiatique.
Le drame du Parti Socialiste est d’être représenté par des hommes et des femmes qui ne le représente plus et dont l’opposition frontale à Sarkozy est devenu le seul ciment fédérateur. Quant à leurs propositions, on les attend toujours. Désespérément !
eag64 (merci à MV)
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