Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07 avril 2013

La dignité perdue des élus du peuple

C'est un étrange paysage que celui qui se dessine sous nos yeux. Si c'était un tableau, ce paysage s'appellerait «la France en crise». Et il serait trompeur. Malgré l'explosion du chômage, malgré les fermetures d'usines, malgré les plans sociaux, malgré la baisse du pouvoir d'achat, malgré l'extension de la précarité, malgré l'impossibilité, trop souvent, de se loger décemment, malgré l'angoisse de ne pas y arriver, malgré tout cela, qui s'appelle la crise, la France semble étonnamment calme. 

Pas (ou peu) de révoltes, de marches du désespoir, de queues devant les banques, de manifestations de chômeurs, pas (ou peu) de violences. Comparée à d'autres pays, la France pourrait presque se croire épargnée. Les magasins sont pleins, les autoroutes sont pleines, les stations de sports d'hiver font le plein. On achète, on va au cinéma, on sort au restaurant, on part en vacances.

Comme avant. Et pourtant, silencieusement, comme lorsque des insectes s'attaquent aux poutres, à la charpente d'une maison, quelque chose est en train de s'effondrer. On ne le voit pas forcément, on ne l'entend pas forcément. Mais les insectes font leur travail. Bientôt, si on n'y prend garde, ce sera trop tard.

La suite ici

06 avril 2013

Déboîté

13-04-05-Cahuzac-2_72

(Lardon)