Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01 avril 2011

François (Il est des nôôôtres...)

L'officialisation de la candidature de F. Hollande n'en a pas surpris beaucoup! Surtout ses camarades...qu'il avait prévenu dès 2008...«Vous me reverrez, je ne pars pas », qu'il disait.
Ben voilà, c'est fait! Mais quoi de neuf docteur, avec cette nouvelle candidature?

Comparons avec  Dom': les deux compères partagent la même ligne politique, la social-démocratie. Mais François a dirigé pendant dix ans le PS...et n'a "pas besoin de prouver" qu'il est de gauche, indiquait-il récemment. Ce n'est pas le cas de Dom' dont l'aile gauche du PS met en avant avec régularité son libéralisme.

Comparons avec Martine: elle contrôle (utilise?) le parti, elle reçoit "l'appui" de maires, parlementaires, alors que François est plutôt "seul" avec quelques fidèles autour de lui, du temps où il était premier secrétaire.

Et en comparaison avec S. Royal? Celle-ci a pour elle d'avoir été plusieurs fois ministre, d'avoir avec Désirs d'Avenir à la fois une équipe, des experts, des fidèles, des militants. Elle a surtout une expérience...celle d'une campagne présidentielle en 2007...au cours de laquelle François lui a savonné la planche!

S. Royal a surtout la grande faculté de se tourner entièrement vers les citoyens. Cette force citoyenne qui fait défaut à tant d'autres prétendants!

eag64

28 mars 2011

Pschitt

Vous aviez aimé l’abstention aux cantonales au premier tour. Vous aimerez l’abstention au second tour. Kif-kif bourricot !
55,63 % d’abstentionnistes dimanche. Un taux estimé entre 54 et 56% ce dimanche. Réclamé sur tous les  bords de l’échiquier politique, le sursaut républicain a fait pschiiitttt !!!

A gauche, face à ce désert électoral, certains envisagent déjà des embryons de solutions. Ainsi de François Hollande. Le président PS du conseil général de la Corrèze a proposé dimanche à Tulle de « changer les règles des scrutins pour les élections territoriales » afin de faire face au fort taux d'abstention qui a marqué les deux tours des élections cantonales.

Pour François Hollande, ce fort taux d'abstention aux élections cantonales est également lié au fait « qu'aujourd'hui les Français attendent une offre qui tarde à venir ». A qui la faute ? A Dominique Strauss-Kahn ? C'est ce qu'il semble sous-entendre.

La fusion des scrutins locaux souhaité par François Hollande risque de fonctionner comme un subterfuge tellement pratique -et artificiel- pour éviter de se poser les questions qui fâchent, notamment celle de la démobilisation puissante qui s’installe chez les citoyens. La plupart des partis préférant l’ignorer plutôt que voir dans cette désertion civique, hypothèse ô combien plus dérangeante, une « politisation négative ». A 56% d'abstinents, l'abstention ne devient-elle pas un geste politique ?

L'article intégral ici