Où va le PS?

La sanction de la gauche et du PS en particulier c'était dimanche (7 juin pour ceux qui étaient dans la lune!). L'heure est venue de passer à la réflexion et de s'interroger (sérieusement) sur les raisons qui ont fait que le parti ait touché le fond. Quelle(s) solution(s) pour qu'il sorte la tête de l'eau?

Ecartons une vieille lune qui veut que certains dirigeants socialistes appellent tout - de - suite - là - maintenant à des primaires ouvertes (où?)pour désigner le candidat de la gauche en 2012: ce n'est ni le moment ni l'heure. Non content de toucher le fond...nous continuons à creuser!

L'antisarkosysme n'est pas une politique et si c'est tout ce que le PS a trouvé...il faut s'alarmer sur cette situation.

Une grande victoire...celle de l'abstention. Mais cette élection a surtout débarassé Ségolène Royal de Martine Aubry et de François Bayrou. Ce qui peut la faire apparaître comme la seule chance de battre Sarkozy en 2012.

Les résultats du NPA dans les "quartiers populaires" n'est pas significatif: ils ont même fortement boudé les amis du facteur de Neuilly. Pour le Front de Gauche, le paradoxe est aussi très intéressant à observer: il se résume à contester le système tout en faisant partie. Bravo à Jean-Luc pour sa performance!

Last but not least: deux jours après la "gifle", le Conseil national du PS tenu à huis clos (enfin presque: la presse guettait les sorties "cigarette"!)a surtout abordé les questions de forme. Pour les questions de fond, c’est «circulez-il-n’y-a-rien-à-voir», rendez-vois dans...six mois!

Une idée: et si pour avancer, le PS prenait exemple sur Europe Ecologie? Un rassemblement avec toute la diversité des personnes du sommet jusqu'à la base, ouvert aux acteurs sociaux autour de "conventions régionales".

AL avec M.