11 décembre 2009
"L'avenir sera vert ou l'avenir ne sera pas. Et il est entre nos mains..."
L'heure est grave. Ce n'est un secret pour (presque) personne.
La question climatique est une urgence. L'objectif de la prochaine Conférence de Copenhague, qui a commencé lundi et se poursuit jusqu’au 18 décembre, est de trouver un accord qui prendra la suite du Protocole de Kyoto et qui soit réellement ambitieux et contraignant pour la période 2013-2017. Il s'agira alors de prendre des mesures pour contenir le réchauffement climatique en deçà des 2°C, de revenir à une concentration de CO2 en dessous de 350 ppm et d'éviter l'emballement climatique, sur les recommandations du GIEC, prix Nobel de la Paix 2007.
Partout, dès aujourd'hui, les citoyens du monde se voient exposés aux conséquences du réchauffement climatique. Inondations, tempêtes, ouragans; personne n'est à l'abri. Les conséquences seront encore plus désastreuses dans les années à venir si nous ne faisons rien: des îles et des pays risquent d'être rayé(e)s de la carte, des millions de réfugiés migreront vers des endroits plus « habitables », des milliers d'espèces pourraient disparaître, notre santé serait menacée...
Les gouvernements du monde doivent ainsi prendre des engagements forts et ambitieux. Un accord trop mou et non contraignant serait fortement préjudiciable pour la lutte contre le réchauffement climatique. Il est dès aujourd'hui important d'agir pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre d'au minimum 40% pour les pays industrialisés, la lutte contre la déforestation, et l'aide aux pays en voie de développement de s'adapter aux contraintes climatiques et de choisir un développement « soutenable ».
Nous disposons de plusieurs leviers pour agir. Au niveau international, les pays doivent prendre des engagements clairs comme nous l'avons déjà expliqué. Malgré la période de réchauffement, les pays ne doivent pas être frileux à l'idée d'aider les pays en développement à s'adapter. La mise en place d'une taxe Tobin « verte » telle qu'elle est évoquée aujourd'hui serait une bonne chose car elle permettrait de financer une grande partie de l'effort que les pays en voie de développement doivent accomplir. En outre, la mise en place d'une gouvernance et d'un organisme mondial de lutte contre le réchauffement climatique disposant de moyens contraignants tels que les ont les organisations mondiales du commerce ou de la santé est plus que nécessaire. Au niveau communautaire et au national par la suite, nous devons nous doter d'outils permettant la mutation de notre économie vers un modèle plus écologique, responsable et solidaire. Les pays de l'Union Européenne doivent se doter d'un cadre législatif adapté et ayant comme objectif la diminution de nos émissions de gaz à effet de serre (lois sur l'urbanisme, …).
Nous devons aussi avoir le courage de nous doter d'une fiscalité écologique et qui soit en même temps juste socialement pour tous les citoyens. La France doit se donner les moyens d'une fiscalité qui taxerait fortement les produits les plus polluants (à condition que des alternatives à ces produits existent) et qui privilégieraient les produits les moins polluants. Les bénéfices de ces taxes seraient alors redistribués au profit de la recherche dans les nouvelles éco-technologies et dans le développement des alternatives. Cet impôt aurait deux objectifs clairement définis telles que le changement de nos comportements ainsi que le financement d'investissement à moyen et long terme sur les économies d'énergie et les énergies renouvelables. D'autres politiques structurelles seront nécessaires telles que l'éducation par exemple.
Tandis que se jouera pendant 15 jours à Copenhague l'avenir de la Planète, nous, citoyens, pouvons dès à présent prendre des initiatives pour lutter contre les dérèglements climatiques. Au quotidien, lorsque nous allons étudier, travailler, faire les courses, pendant nos loisirs ou chez nous tout simplement, nous pouvons agir en privilégiant lorsque nous le pouvons la marche à pied ou les transports en commun, en faisant des économies d'énergie, en achetant des produits locaux et de saisons: en consommant mieux tout simplement. Nous devons aussi lutter contre la pollution lumineuse notamment en cette période de fêtes de Noël et apostropher nos élus pour qu'ils mettent en place de réelles politiques de développement durables et soutenables. Surtout et avant tout, pour que Copenhague soit un succès, mobilisons-nous, ainsi que tous les gens autour de nous, en demandant à nos dirigeants qui se rendent à Copenhague de tout faire pour qu'il y ait la signature d'un accord ambitieux et contraignant.
L'avenir sera vert ou l'avenir ne sera pas. Et il est entre nos mains...
Les Jeunes d'avenir
Publié dans TRIBUNE LIBRE | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
LGV, Tours via Aquitaine .
Ai-je bonne mémoire ?
le Président du Conseil Régional d' Aquitaine , n'avait-il pas reproché à Ségolène Royal d'avoir retardé les travaux dans sa région pour le LGV ?
A chacun ses finances ; La Présidente du Poitou ne bloquait pas par plaisir les travaux du LGV, elle sollicitait , de l'Etat, de revoir à la hausse son financement de sa participation des travaux pour le LGV dont le coût était trés honnéreux pour sa région!!!.
Ségolène ,comptait et a essayé , et elle avait raison car cette même raison dégringole dans notre région ....
Que lit-on ce jour dans presse ce jour pour notre 64 ?
En gros titre :
LGV: QUELLE FACTURE POUR LES PYRENEES ATLANTIQUES ?
"le conseil Génèral 64 , négocie avec l'Etat sa contribution pour le tronçon Tours-Bordeaux"
Le dévoué Claude Lienneman médiateur de F.Fillon , hier à Pau, a demandé aux differents partis politique du Conseil général de Pau de faire un effort financier supplémentaire ....
Au mois de décembre 2008 , les élus avaient votés 53 millions pour le LGV .
L'Etat a demandé hier , au conseil Général, d'être compréhensible : c'est 76 millions à régler pour le LGV, en la valeur de 2006, ce qui nous ramène à ce jour une petite rallonge: revue à 100 millions d'Euros.
Les "conseillers Régionaux" , de tous bords politiques sont en parfait accord pour dire et déclarer : "il serait regrettable de se priver d'un tel train dans le Sud Aquitain qui desservirait Pau et Bayonne".
G.Labazée , "ne peut voir se gripper ce projet et prendre un retard de 5 ans. Mais nous sommes pris dans l'engrenage infernal d'une participation toujours plus importante des collectivités territoriales ".
Messieurs, losqu'on a le nez dans les rails , il faut faire attention à la vitesse du LGV ..... S 'assurer du financement des participations des autres collectivités d' Aquitaine ou passera le LGV: quels financements donneront-elles , sans oublier Bordeaux Nord et sud ? pour enfin se dire que le compte est + ou - bon pour la ligne Tours Bordeaux.
Le LGV arrivera dans nos belles villes Pau et Bayonne .
Mais attention , n'oubliez le requin, notre Etat qui risque de faire faux bond sur la promesse des sommes allouées . Nous ne sommes pas sortis de la crise ........et n'y comptons pas pour 2010.
Le financement est le nerf central de la ligne grande vitesse .
Ségolène Royal, ayant vécu cette dure période de lutte incessante avec l' Etat tout en sachant que le LGV est l' économie vitale d' une région . Il désenclave toute une région et vient la servir .
l'Etat se retire , il ne participe plus aux aides publiques équitablement..Ce sont les Régions qui paieront , les entreprises , et les citoyens.
j.Frouté
Écrit par : froute | 11 décembre 2009
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