03 février 2010
Tuer César
Il y a pire que de tuer César.
Le pire, c'est de le rater.
Nos dirigeants oublient trop souvent qu’ils ont à nous représenter, puisqu’ils sont l’expression de la base. Ils ont donc le devoir de nous respecter !
En guise de rénovation, nos ténors (nationaux et locaux) continuent à prendre des positions plus tactiques que politiques, au service d’ambitions plus personnelles que d’intérêt général. Ainsi :
- Notre fédé s’est arrangée pour ne pas parler représentation des motions afin que la motion « C » se taille la part du lion dans les investitures : 10 sur 18, dont 6 (éligibles) sur les 8 premiers ……les autres n’ont qu’à courber l’échine et partir à la bataille sans rechigner, au risque d’être repérés comme de mauvais soldats militants !
- En Languedoc-Roussillon – sans parti-pris sur le fond de l’affaire- on décide de faire exploser la base du PS pour se débarrasser de Frêche, au mépris des membres de base qui l’ont désigné. On est plus préoccupé par la défaite de FRECHE que par celle de l’UMP !
Il aurait fallu se désolidariser de Frêche plus tôt (il y a 2 mois, au moment des investitures). Cela aurait peut-être permis de crédibiliser le PS dont on se réclame aujourd’hui !
Tout se passe comme si on voulait faire un grand lessivage de cette fédération de l'Hérault, hostile à M. Aubry et surtout à son mentor L. Fabius, afin de dégager le terrain pour 2012.
- En Poitou-Charentes, une poignée de camarades (68), certainement aux ordres de nos ténors Nationaux, sont prêts à faire perdre l’équipe de Ségolène, car en militants aveugles ils n’ont rien compris sur le fait que la majorité du peuple n’accepte plus tous ces clivages politiques ( politiciens !) et aspirent aux dépassements des partis (que prône seule Ségolène) !
Où va-t-on à ce rythme, sinon dans le mur ? Comme l’ont déjà écrit plusieurs journalistes: « Au PS, la machine à perdre est en marche ». Quel gâchis, que de désillusions.
A. Batignes
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