15 février 2010
Violence, droit de retrait et malaise lycéen
Elle enfle, la polémique sur la violence, et sur le “droit de retrait“, autour du bras de fer engagé entre des enseignants du lycée Adolphe Chérioux de Vitry (94) et le ministre de l’Education nationale.
Les chiffres de la violence scolaire sont implacables : plus un établissement accueille des élèves qui se vivent comme étant “en échec”, plus la violence est importante, ce que montre - entre autres - l’étude Sivis du ministère.
Ni les barrières, ni l’embauche massive de surveillants ne résoudront le problème (ce que pensent apparemment certains élèves du lycée Adolphe Chérioux, cités par 20 minutes : “Quand on leur parle du doublement du nombre de surveillants, ils estiment que «22 pour 1.500 élèves, ça ne servira pas à grand chose»”). La réponse sera pédagogique ou ne sera pas (j’inclus la question de l’orientation dans ce champ). Comme le prouvent les solutions mises en place par des élèves et des enseignants en réponse à ce malaise lycéen qui ne dit pas son nom, auquel l’Etudiant vient de consacrer une belle enquête. Lire la suite ici
Emmanuel Davidenkoff
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