17 avril 2010
L'équipe Jospin aux commandes du PS, pour un 21 avril 2002 à l'envers ?
Hier, alors que La Chaîne Parlementaire diffusait le documentaire consacré à la courte campagne de Lionel Jospin en 2002. Daniel Cohn-Bendit, un des nombreux leaders de l'écologie politique, imaginait un "21 avril à l'envers"...
Doux rêve pour la gauche française qui aimerait bien, pouvoir enfin tourner la page de ce "coup de tonnerre" (titre du documentaire : Comme un coup de tonnerre).
Il faut bien dire que, pour celui qui garde en mémoire, les années Jospin, tout concourt à revivre ce 21 avril. Où on a vu, un premier ministre socialiste plébiscité par les journalistes et les sondages, sombrer dans les urnes.
Dans les années 2000, Jacques Chirac était impopulaire, il semblait "vieilli, usé et fatigué" (pour reprendre l'opinion de son premier ministre socialiste). On découvrait son gout pour le luxe avec les affaires dites de la mairie de Paris. On moquait son style gaffeur qui contrastait avec le sérieux et l'austérité d'un Lionel Jospin connu pour sa compétence sur tous les dossiers, au point qu'il en devenait presque un "expert" en tout.
Oui, il y a chez Nicolas Sarkozy du Chirac 2002 et chez Aubry du Jospin 2002.
Aubry, d'ailleurs, n'est pas née avec le dernier congrès de Reims. Elle a vécu 2002 au côté de Lionel Jospin mais aussi de DSK, de Laurent Fabius ou de Claude Bartolone...
Sur les acteurs de 2002, les images du documentaire "coup de tonnerre" parlent d'elles - mêmes : Lionel Jospin en moins, le trio qui prépare aujourd'hui, une candidature commune pour 2012, était artisan de la défaite lors de l'élection imperdable de 2002.
A l'époque, elle était haut Martine. Après la victoire de Lionel Jospin contre Jacques Chirac (une formalité tant le Président n'était pas à la hauteur de son premier ministre), elle était pressentie pour devenir : 1er ministre...
A moins, disait - on dans les milieux informés, que Dominique Strauss-Khan reprenne la main...
En 2002, on prêtait peu d'ambition à Laurent Fabius et pourtant, comme les deux autres (sur la foi du documentaire), il était omniprésent dans la campagne ratée de Jospin.
Et puis 2012 c'est 10 ans après 2002, alors qu'est ce qui peut empêcher d'imaginer : "Un retour de la vengeance 10 ans après ?"
.../...Les éléments déterminants seront, le "peuple de gauche".../... a-t-il réellement envie d'offrir une vengeance à l'équipe de 2002 ?
Les français ensuite, puisqu'ils ont rejeté cette équipe...ont ils réellement envie d'offrir une vengeance à la dream-team de Lionel Jospin ? .../...
En 2002 déjà, la rue de Solférino dénonçait la communication agressive de la droite et les médias qui ne faisaient pas leur boulot.
Publié dans TRIBUNE LIBRE | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.