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27 mai 2010

L'enjeu

.../...Pour tenter d’être à nouveau convaincant, le PS...  doit en finir à la fois avec les débats faussement démocratiques et avec les décisions faussement synthétiques. Davantage de liberté et d’ouverture dans la délibération rendra la décision finale non seulement plus légitime mais encore bien plus efficace et « assumable » devant l’opinion – quelle qu’elle soit.

Cette double révolution devrait également permettre une réflexion socialiste plus approfondie et plus originale qui briserait ce mélange dévastateur de logique dogmatique et de pensée-gadget empreinte de l’air du temps qui caractérise trop souvent l’exercice intellectuel au PS.

L’enjeu est plus important qu’on ne le croit et ne le dit habituellement. Il ne s’agit pas en effet de gagner à tout prix l’élection présidentielle de 2012, il s’agit de la gagner – et les législatives qui suivront – pour gouverner pendant cinq ans au moins. C’est dans cette perspective de moyen terme que l’attention portée au choix du candidat comme à l’élaboration du projet, et au lien entre les deux, doit désormais impérativement s’inscrire. Sinon, outre que le victoire ne sera pas nécessairement au rendez-vous, c’est le pouvoir lui-même, cette capacité non seulement d’administrer les choses mais de gouverner les hommes et la société, qui pourrait échapper indéfiniment aux socialistes français.

Laurent Bouvet

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