05 avril 2011
Hollande ou Aubry, non merci
Lassés de quatre ans de sarkozysme nos concitoyens ne tournent plus leurs regards vers le PS comme la force politique capable d'offrir une alternative crédible lors de la présidentielle de 2012. Pourquoi ?
Tout simplement parce que l'homme de la rue qui n'est pas adhérant ou sympathisant d'un parti politique a fini pour mettre dans le même sac l'UMP et le PS.
Il faudrait être aveugle, sourd et de mauvaise foi pour ne pas comprendre et ne pas reconnaître cette triste réalité handicapante pour le PS et la gauche tout entière.
En 1997 les Français ont ouvert à nouveau les portes du gouvernement aux socialistes. François Hollande, Premier secrétaire, avait comme première tâche retisser les liens entre le PS et sa base électorale.
Pour ce faire il fallait s'attaquer aux baronnies qui tant au niveau local comme national noyautent le parti et emploient jusqu'aujourd'hui le PS pour servir ses propres intérêts et non comme un levier de la dynamique sociale, toujours attentif aux préoccupations et angoisses de la classe moyenne et des secteurs les plus modestes de notre pays.
Le PS ne réussit plus à attirer de nouveaux électeurs, bien au contraire.
La seule exception à ce phénomène régressif est l'élection présidentielle de 2007 où Ségolène Royal a su attirer à nouveau vers les urnes des secteurs importants de l'électorat qui ne se déplaçait plus. Pour la remercier de cet apport du « sang neuf », Le Premier secrétaire de l'époque et les autres pachydermes du PS ont saboté sa campagne et, jusqu'à maintenant, continuent une croisade de dénigrement ou de tergiversations à l'égard de Royal et les nombreuses prises de position et propositions faites par elle pour contrer la politique réactionnaire de Nicolas Sarkozy.
L'article in extenso ici
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