| 5 juillet '13

Les coups de Delphine Batho, la riposte embarrassée de la majorité: c'est au sein d'une majorité déjà fortement déstabilisée que la bombe Batho pourrait faire des dégâts.




En responsabilité, les écologistes font le choix de l’autonomie à Nantes: pour répondre à la crise, pour répliquer à la défiance des citoyens face au politique, pour lutter contre la montée de l’extrême droite, il faut développer des offres politiques originales et variées, ambitieuses et innovantes, et les mettre en débat public. (lire)

Trouble: la décision du Conseil constitutionnel est un désastre financier pour une UMP déjà exsangue, elle souligne avant tout le rapport trouble et malsain que l’ex-Président a entretenu avec l’Etat durant son quinquennat. (lire)

Cumul des mandats: le député qui a abandonné sa mairie un peu trop tôt. Le député socialiste Alain Calmette est un oiseau rare : il est l’un des seuls à s’être mis en conformité avec les promesses du PS sur le non-cumul des mandats. Comme ses homologues, il avait signé l’engagement moral d’abandonner ses fonctions locales. Guère suivi par ses camarades, il fait les frais de sa probité. (lire)

Le monde à juger: Fatou Bensouda traque génocidaires, auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Fatou Bensouda était excellente élève et s'il est une qualité essentielle qu'elle reconnaît à ses parents, c'est de n'avoir jamais privilégié l'éducation des garçons sur celle des filles. Tous devaient faire des études, les carnets de notes étaient épluchés et, sur son lit de mort, son père, petit fonctionnaire, vérifiait encore ses devoirs. (lire)

Tunisie: la démocratie toujours en travaux. C'est l'article 141, sur la révision de la Constitution, qui fait débat. Selon la dernière mouture, il sera impossible de toucher au "caractère civil de l'État" (ni militaire ni religieux, selon les députés) et le "régime républicain" est consacré. Mais aussi "l'islam en tant que religion d'État". (lire)

"Duende" au festival Arte Flamenco de Mont-de-Marsan:  le flamenco hante la ville comme il hante ses interprètes. À Mont-de-Marsan tout et tous se répondent. Les artistes dialoguent sur leur art, le public, afficionados ou non, est tout à la fois concentré et extraverti. On croirait qu’un autre temps s’installe, un temps méditerranéen au bord de l’atlantique comme l’est l’Andalousie. (lire)

Le site du festival ici