| 3 octobre '13

Banque du Japon, Tokyo. Toru Hanai. / reuters

Les limites de la synthèse comme méthode de gouvernement:  en insistant sur la nécessaire unité du gouvernement plutôt qu'en tranchant sur le fond un débat qui déchire ses ministres, le président fait un choix : celui de chercher à tout prix à construire une synthèse plutôt que d'exprimer sa propre thèse. Au risque d'être lui-même inaudible. (lire)

Recadrage de Matignon:  "Ça n'arrêtera pas les couacs". Quand on a des ministres à la personnalité forte, qui ont des envies de carrière, il est très difficile d'éviter certains dérapages. L'Elysée peut toujours les recadrer, voire les virer, mais le responsable de la communication à Matignon ne peut pas prétendre encadrer leur communication. C'est une lettre pour se faire plaisir. (lire)

"Les hiérarchies salariales sont restées les mêmes depuis un siècle". Dans son dernier ouvrage, Le Capital au XXIe siècle, Thomas Piketty, professeur à l'Ecole d'économie de Paris examine trois siècles de répartition des richesses. Trouvaille: les patrimoines d'aujourd'hui se rapprochent de ceux qui étaient en vigueur à la Belle Epoque. (lire)




Faut-il supprimer le Sénat? C'est la question à laquelle sont appelés à répondre par référendum les électeurs irlandais cette semaine. Et si on se la posait aussi pour la France? (lire)

Le mode d'emploi de Castorama pour briser les syndicats: dans un manuel, l’enseigne de bricolage, à la pointe du combat patronal pour le travail du dimanche, apprend à ses dirigeants à « marginaliser » les syndicalistes. (lire)

Italie: Letta, c’est lui. Le président du Conseil a sauvé son gouvernement et s’impose comme un homme d’Etat habile et déterminé. (lire)

Félix Vallotton, le peintre de l'ambigu: très connu en Suisse, où les grands musées conservent tous quelques-unes de ses toiles, Félix Vallotton l’est moins en France. Helvétique de naissance, il est pourtant français d’adoption. Naturalisé, mais surtout amoureux de Paris, ce peintre à cheval entre deux pays l’est aussi entre deux siècles (le XIX^e et le XX^e), deux genres (la peinture et la xylographie) deux tonalités, incarnées par le titre de l’exposition, «le Feu sous la glace», qui se tient au Grand Palais jusqu’au 20 janvier 2014. (lire & voir)

Le site de l'exposition ici