| 6 juin '14

La politique sur le sable: de juin 1944 à juin 2014: aujourd'hui la France rase les murs. Le FN gagne les élections européennes et le rêve européen est transformé en repoussoir. Fatigue, abstention, rejet, repli sur soi, la France rétrécie vit la fin d'un cycle politique. (lire)

Festival d'Avignon: une bombe économique aux mains des intermittents, pas satisfaits du nouveau système d'assurance chômage qui, à leurs yeux, représente un nouveau recul de leurs droits et précarise un peu plus les plus faibles, ont décidé de le faire savoir. (lire)






PS: La majorité en pleine crise d'émancipation. De clubs en plateformes ou en courants, le Parti socialiste, ébranlé par deux défaites électorales, est traversé par de nombreux mouvements de contestation. (lire)

Réforme pénale: Taubira franchit l’obstacle de l’Assemblée avec pratiquement une journée d’avance. Mardi prochain interviendra le vote solennel au Palais Bourbon. (lire)



Seuils dans les entreprises: Rebsamen seul face au PS. Il n'est pas certain que François Rebsamen trouve plus de soutien du côté des syndicats : la CGT voit ce projet comme "une bêtise" que la CFDT juge "incongrue". (lire)

Augmentation de leurs indemnités: les stagiaires attendront. Une réforme « faible » de plus. (lire)

Flou: Faute de cadre légal cohérent, les femmes en couple voulant adopter l’enfant de leur compagne se retrouvent soumises aux décisions contradictoires des juges. Le gouvernement, apeuré par la Manif pour tous, a manqué de courage et de volonté politique. Ce flou est dommageable. (lire)

Ces « 343 fraudeuses » qui ont eu recours à la PMA. (lire)




Retour de flamme | Attention : offensive massive des danseuses flamencas en France. A l'affiche du Festival de Marseille, d'Arte Flamenco à Mont-de-Marsan (30 juin), et de La Villette, à Paris, les Andalouses font parler d'elles. Leurs noms : Rocío Molina, Belén Maya, Rafaela Carrasco, Isabel Bayón, Concha Vargas… Longtemps dans l'ombre de leurs collègues masculins, elles prennent du galon. Il était temps. (lire)

 

Qu'écoutait-on en 1944? Alors que le conflit semble ne jamais devoir finir, on valse sur le Petit Vin blanc, une chanson écrite en 1943, qui invite bizarrement à partir «en vacances», mais on célèbre aussi Ceux du maquis, «bravant le froid, bravant la faim, […] Laval et ses chiens». Côté américain, c’est le règne de Bing Crosby et des Andrews Sisters. (lire & écouter)