26 février 2018
> La salle de presse_ 26.02_
→SNCF : ne pas regarder passer le train de la "réforme": appuyée sur le rapport Spinetta, la réforme de la SNCF promeut des mesures dont on a pu mesurer les conséquences néfastes au Royaume-Uni. Dans le pays berceau du néolibéralisme contemporain, 60% des Britanniques seraient favorables à la renationalisation de l’ensemble des concessions de chemin de fer, contre seulement 25% favorables à leur gestion privée. (lire)
→Macron et Philippe ressortent les ordonnances: les syndicats sont déjà remontés. Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière a qualifié la décision de recourir aux ordonnances "d'erreur", évoquant "un problème de méthode et de fond". (lire)
→Les "privilèges" des cheminots existent-ils toujours ? Héritage des années 1920, ces accords sont effectivement avantageux pour les employés de la SNCF... mais de moins en moins. (lire)
→Trop vite: la SNCF n’est pas seulement une entreprise de transport. Par son histoire, par le rôle qu’elle a joué dans l’unification du territoire, par sa culture de service public égalitaire, la compagnie nationale est aussi un pilier de la République. La réformer à la hussarde, c’est faire bon marché de cette dimension sociale et culturelle. Tout cela vaut d’être débattu, et pas seulement ordonné. (lire)
→Dans Des intrus en politique. Femmes et minorités : dominations et résistances, essai-enquête tressé à quatre mains et nourri de nombreux témoignages de femmes et d’hommes politiques, l’historienne Mathilde Larrère et la journaliste Aude Lorriaux s’emparent du thème, extrêmement riche et complexe, de l’identité en politique — genre, couleur de peau, orientation sexuelle, âge, classe sociale, etc. Et passent en revue les différentes stratégies qui traversent le champ politique, l’identité pouvant y être brandie comme vecteur d’une affirmation de soi ou d’une stigmatisation de l’autre. (lire)
Ed. du Détour, 224 p., 19,50 €.
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