24 mai 2017
> La salle de presse: 24.05_
→Législatives, des socialistes dispersés et sans boussole. (lire)
→Réforme du code du travail: les Français contre les ordonnances. Emmanuel Macron ne dispose en aucun cas d'un blanc-seing de l'opinion. (lire)
→Gare au grain de sable! Macron doit apporter la preuve que son attelage étonnant, fait de compétences techniques mais de bric et de broc politique, tient la route y compris par gros temps. (lire)
→Emmanuel Macron veut prolonger l’état d’urgence jusqu’au 1er novembre: par ailleurs, l’Élysée a également fait savoir qu’une nouvelle loi serait préparée pour renforcer « la sécurité face à la menace terroriste hors état d’urgence ». (lire)
→Les révélations du Canard Enchaîné sur Ferrand sont des "dénonciations calomnieuses": alors que François Bayrou prépare une loi de moralisation de la vie politique qui se veut ambitieuse, l'affaire est embarrassante. (lire)
→«En colère», les militants PS d'Indre-et-Loire demandent l'exclusion de Marisol Touraine: investie par le parti, l'ex-ministre de la Santé fait campagne sous la bannière La République en marche, s'attirant les foudres de la fédération locale. (lire)
→Parité femmes-hommes aux législatives: "Le compte n'y est toujours pas"malgré le doublement des pénalités. (lire)
→Attentat de Manchester: les services américains un peu trop bavards. Une fois l’agitation passée et l’émotion retombée, une franche explication pourrait bien avoir lieu dans quelques jours entre services de renseignements britanniques et américains. (lire)
→L'amant double: François Ozon est l'un des rares cinéastes actuels à distiller, de film en film, l'idée déconcertante que ses images mentent. Qu'elles peuvent tromper, en tout cas. Au spectateur de sortir de la passivité que le cinéma exige le plus souvent pour les déchiffrer, les questionner. Avec Ozon, on a (presque) toujours deux films pour le prix d'un: celui qu'il exhibe, avec des tours de passe-passe visibles, comme pour rassurer ses détracteurs qui veulent ne voir en lui qu'un styliste superficiel. Et celui qu'il tisse en douce, qu'il dissimule comme dans un palimpseste, destiné aux « happy few » chers à Stendhal, pour qui l'apparence est un piège. (lire)
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23 mai 2017
> La salle de presse: 23.05_
→Moralisation de la vie publique: la "fausse bonne idée" qui pourrait doubler le revenu des députés... une mesure proposée par Emmanuel Macron heurte déjà certaines associations. (lire)
→Marché du travail: ce qu'il y a dans la réforme concoctée par Macron. Le quinquennat va-t-il s'ouvrir sur une ingérable pétaudière? C'est l'objet des discussions lancées ce mardi par le nouveau président de la République avec les partenaires sociaux, qui vont débattre du projet de réforme du marché du travail. (lire)
→Nouvelle loi travail: les syndicats sur leurs gardes lors d'une première phase de «discussions» avec les partenaires sociaux, avant le lancement de la procédure législative par ordonnances. (lire)
→Macron rattrapé par sa propre loi: serait-ce sa position, en queue de peloton? Depuis 2015, les groupes ne sont plus tenus de payer les plans sociaux de leurs filiales. Facilitant la casse sociale. (lire)
→A chacun sa reconstruction de la gauche: à trois semaines des législatives, les initiatives se multiplient chez les socialistes pour tenter d'échapper à une catastrophe annoncée et, surtout, préparer l'après. (lire)
→2017, l'année des candidats mutants: candidats ex-PS nouvellement en marche, socialistes Macron-compatibles, marcheurs dissidents, communistes insoumis, macroniens à l'insu de leur plein gré... Le bestiaire des législatives est varié. (lire)
> L'Amérique de Walker Evans au Centre Pompidou: toute sa vie, Walker Evans prit des clichés des humbles, des réfugiés chassés par les inondations catastrophiques du Mississippi en 1937 ou des passants des grandes villes. Ces gens "parlent avec leurs yeux", dira-t-il en 1961. Mais il ne se contenta pas de ces portraits. Il élargit le champ à leur environnement, aux objets, à tout ce qui était quotidien, banal, y mettant la même attention que lorsqu'il photographiait des hommes ordinaires. (lire)
Walker Evans, Centre Pompidou, Paris (75004). Jusqu'au 14 août.
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