| 8 février '13

                                                                               d'infos
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La Journée en un clin d'oeil

Après la récolte du maïs à Lahore, Pakistan. Mohsin Raza/ reuters

24H Info
Industrie: un Etat magicien, ou impuissant? Lors des campagnes présidentielles de 2007 et de 2012, les principaux candidats ont multiplié les visites des sites en souffrance. Aux salariés en détresse, confrontés à la fermeture de leur usine et à la perte de leur emploi, ils ont voulu démontrer qu'il pouvait y avoir un remède politique. Quitte à faire des promesses hasardeuses. (lire)

Une réforme minimale? Ce devait être à l'automne, puis début février, et enfin courant mars. L'avant-projet de loi préparé par Marylise Lebranchu, la ministre de la Réforme de l'État et de la Décentralisation, est prêt. En coulisses, État et collectivités se neutralisent. (lire)

Les fonctionnaires vont rester à la diète: grogne des syndicats qui songent à mobiliser. (lire)

A l’Assemblée, l’UMP s’en prend aux tribunes du public: il est 2 heures du matin, jeudi 7 février, l'Assemblée poursuit ses travaux sur le "mariage pour tous", comme elle le fait depuis mardi 29 janvier. (lire)

Les rois du cumul:  bientôt déposé, le projet de loi sur le non-cumul des mandats provoque un tollé chez les parlementaires qui sont aussi conseillers généraux, maires. (lire) Le top 10 des élus qui cumulent. ici

Quand le directeur de cabinet de Vincent Peillon tentait dès 2007 de convaincre l'entourage de Nicolas Sarkozy d'un projet iconoclaste de réforme de l'école. Sans succès. (lire)

Ca tangue (encore) à l’ex-Mnef: devenue la LMDE (la Mutuelle des étudiants), elle vient de connaître des jours très agités. De sérieux problèmes de trésorerie et des retards importants dans le traitement des dossiers de ses adhérents ont en effet poussé le commissaire aux comptes de la LMDE à agiter la menace d'une « non-certification des comptes ». (lire)

PS
A Brest, Désir s'offre une séance de thérapie de groupe politique et demande que l'on respecte la décision des militants en matière de non-cumul des mandats.  (lire)

PS, Hollande, Montebourg, Peillon: Cambadélis dézingue à tout-va. (lire)

Gauche+
Le PCF lâche la faucille et le marteau et le sujet commence déjà à faire jaser dans les rangs du parti, notamment auprès des plus attachés aux traditions. (lire)



Monde
A Tunis, les islamistes d'Ennahda sous pression après l'assassinat de Chokri Belaïd: vingt-quatre heures après avoir annoncé la constitution d'un nouveau gouvernement d'union nationale en réaction à l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd, exécuté mercredi 6 février en pleine rue, le premier ministre Hamadi Jebali a été désavoué par sa propre famillepolitique. (lire)

Terre
Plan loup: l'espèce ne connaît pas les frontières. Une étude conduite par des chercheurs italiens prône une gestion des loups à l'échelle du massif Alpin plutôt que pays par pays. Car les loups ne connaissent pas les frontières.(lire)



Culture
Affaire Delacroix au Louvre-Lens: que risque-t-on quand on vandalise une oeuvre d'art? Une femme a vandalisé, jeudi 7 février, La Liberté guidant le peuple, le célèbre tableau d'Eugène Delacroix, exposé au Louvre-Lens (Pas-de-Calais). Au-delà des questions qui entourent la signification de son graffiti, que risque-t-on à vandaliser une œuvre d’art? (lire)

| 7 février '13

                                                                                d'infos
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La Journée en un clin d'oeil
Gâteaux de riz traditionnels du Nouvel An à Tranh Khuc, Vietnam. Luong Thai Linh/efe

24H Info
Une deuxième révolution en Tunisie: alors que deux ans après la chute de Ben Ali, le mécontentement populaire s'exprime de plus en plus violemment avec une pauvreté et un chômage croissants, tout se passe comme si l'opposition laïque, qui n'avait pas su s'unir face aux islamistes, retrouvait une seconde chance. (lire)

Tendu: le meurtre de l’opposant Chokri Belaïd est un véritable signal d’alerte pour la Tunisie. Comme en Egypte, la révolution s’abîme dans l’affrontement entre les intégristes et les opposants qui voient «leur» révolution confisquée. (lire)




Taubira se révèle dans l'hémicycle: devant les députés, Christiane Taubira fait sensation, bataillant depuis une semaine pour le mariage pour tous. Même l'opposition reconnaît ses talents d'oratrice et la qualité des échanges qu'elle suscite. (lire)


Jean-Pierre Bel, président du Sénat, dérange parce qu'il défend le non cumul. (voir)
Bartolone: «Le non-cumul ne pourra pas s’appliquer d’ici les municipales».

Social: les travaux d'Hercule qui attendent le gouvernement. (lire)

Déficits: les collectivités face à la menace d'un nouvel "effort". Une nouvelle baisse des concours de l'Etat, d'un montant de 1,5 milliard sur deux ans, est envisagée au sein du gouvernement. (lire)

BAC Nord de Marseille: la justice vise la hiérarchie. La direction départementale de la sécurité publique (DDSP) des Bouches-du-Rhône a-t-elle choisi la politique de l'autruche pour gérer l'affaire en interne dès lors qu'elle a eu connaissance des infractions commises par ses fonctionnaires? (lire) 

Police: radioscopie d'un grand «blues». Manque de soutien, de reconnaissance… Une étude menée auprès de 6000 policiers révèle un profond malaise. (lire)

PS/Gauche+
Comment le PS d'Harlem Désir veut se faire entendre: le premier secrétaire met en place jeudi soir l’une des idées-phares de son programme: les ateliers du changement. (lire)

Entre Mélenchon et le PS, quel espace politique pour le PCF? En l'absence d'enjeu de succession, les débats du congrès porteront sur la capacité du parti à résister à la pression du Parti de gauche. (lire)

Point de Vue
L’affaire Cahuzac, L’Obs et les ascenseurs. (lire)

Livres
"La Servante et le Catcheur" d'Horacio Castellanos Moya: aux Etats-Unis, les critiques citent souvent Céline à son propos, pour la noirceur des thèmes. Mais, contrairement à Céline, Moya n'a jamais écrit en espérant flatter le pouvoir en place, ni en essayant de se mettre dans la poche le contre-pouvoir le plus influent.
Il y a une dimension mythologique dans ce roman noir qui met à nu l'essence de la guerre civile. Les fils tirent sur leur propre mère et, s'ils ne tiraient les premiers, les mères s'occuperaient de les massacrer. Moya lâche Œdipe en plein San Salvador. Les enfants de ce roman ne savent jamais qui sont leurs pères. Et quand ils prennent les armes, ils ne savent jamais exactement sur qui ils tirent. (lire)