Taxe!

Le débat annoncé et attendu a eu lieu. On allait voir ce qu'on allait voir: le Vert allait "dévorer" l'ex candidate du PS à la présidentielle. On a vu...un Cohn-Bendit retourné, chahuté, emprétré. Et avec le sourire! Avec juste ce qu'il faut de crocs acérés, Ségolène Royal l'a renvoyé à l'obsession des écologistes: la taxe! Elle a même offert l'occasion à son contradicteur ...de dire son "énorme respect" envers la secrétaire d'état C. Jouanno.

Connaissant parfaitement ses dossiers, s'appuyant avec justesse sur son action régionale, associant urgence sociale et urgence écologique, S. Royal a parfaitement maitrisé son sujet. Au point que DCB, un brin condescendant, n'a du son salut (et encore!) qu'à une pirouette où les désirs d'avenir avaient toute leur place!

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Différence d'approche

Alors que M. Aubry a exigé, avant toute chose, que le gouvernement supprime la réforme territoriale, Ségolène Royal appelle les Français à se saisir du débat sur la réforme des retraites.
Au travers de ces deux interventions, il est est aisé de constater les priorités de chacune et leur différence d’approche, d’idéologie, concernant la Politique.

L’une se préoccupe avant tout de garder le pouvoir territorial qui serait remis en cause dans 4 ans. Elle pense avant tout à défendre l’appareil politique, quelque peu élitiste, qu’elle représente. C’est une femme "d’appareil".

L’autre souhaite que les français ne se laissent pas déposséder de leur acquis et participent activement au débat sur les retraites qui commence sous peu. Elle engage tous les citoyens à s’approprier leur pouvoir démocratique. C’est une femme politique, au sens noble du mot.

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