Morale

Le PS vient de faire parvenir à ses adhérents le nouveau numéro de la Revue Socialiste consacré à " La morale en questions". Voilà un beau sujet!
La morale est une valeur fondamentale, essentielle de la politique et du socialisme. Qui devrait être une exigence de nos "élites" et de ceux qui gouvernent. Et qui est, comme souvent, une cause de rupture avec les citoyens.
La revue est accompagnée d'un commentaire de la première secrétaire: " Les rapports entre la morale et le politique ne sont pas simples. Mais il serait erroné de penser qu'il y a une séparation entre ces deux domaines." 
Qui peut penser qu'il existe une séparation entre la politique et la morale? Si ce n'est celles et ceux qui vivent loin du peuple.
Inutile de revenir sur le congrès de Reims et sur les pratiques qui en découlèrent : beaucoup se sont fait une idée de ce qu'il en est réellement de la morale au sein du PS  du moins pour ce qui est de certains de ses dirigeants! 

Dignité, respect du débat, honnêteté, respect de la parole donnée, intégrité: ces valeurs, tous les partagent en paroles qu'en est-il ensuite dans les actes? Celles-ci doivent être en adéquation avec celle-celui qui les porte pour produire leur effet sur l'ensemble de la société.

C'est cela qui justifie notre engagement au côté de Ségolène Royal et de sa manière de porter ces valeurs fondamentales pour constituer une société démocratique et socialiste. Sans aveuglement. Tout en étant curieux, ouverts, engagés et attentifs à la propagande éditoriale parfois éloignée de ces valeurs morales.

eag64 (merci à F.A.)

Pertinence

Ségolène Royal a eu une nouvelle fois une réaction de bon sens à propos de l'absentéisme scolaire. En règle générale, seuls sont entendus ceux qui ne croient qu'en la répression, qui proposent de supprimer les allocations familiales quand les écoliers sont absents. Inutile.
Ces allocations sont utiles, même si les défaillances de certaines familles montrent qu'elles ne sont pas capables de les utiliser correctement.
Ségolène Royal suggère de retirer les allocations à ces familles et d'en confier la gestion aux écoles dans lesquelles les enfants sont élèves.
Les familles en difficulté peuvent ainsi essayer de "corriger le tir" tout en ne perdant pas l'espoir. S. Royal a encore raison de signaler la situation particulière des femmes seules avec enfants.
La question de l'absentéisme est un premier indicateur de difficultés, mais n'est pas le plus grave de la part d'un élève ; c'est d'abord la délinquance qui devrait faire l'objet d'actions vigoureuses, et sa conclusion, «J'estime que l'on n'a pas besoin d'un vocabulaire de combat, mais d'une action de combat contre la délinquance», est toujours des plus pertinentes. 

eag64