| 5 septembre '12

                                                                                d'infos
                                 laselection
La Journée en un clin d'oeil
24H Info
Le contrat de génération sur les rails:  le contrat de génération a pour objectif de favoriser l’insertion des jeunes sur le marché du travail tout en maintenant les seniors au sein des entreprises, deux populations particulièrement malmenées par la hausse du chômage. (lire)

Cécile Duflot: «Le but de la loi sur le logement social, c’est la mixité sociale». 1.700.000 familles attendent un logement social. En construire est donc une obligation morale. (lire)

Tarifs progressifs du gaz et de l'électricité: une belle innovation, mais le diable se cache dans les détails! (lire)






La présidence Hollande renoue avec les mauvaises habitudes sarkozystes: et revoilà la course effrénée entre les annonces du pouvoir et les réactions des médias. (lire)

Gouvernement Ayrault : quatre mois, cinq recadrages. (lire)

Direction des partis: trop de candidats à l'UMP, pas assez au PS.  La transmission du pouvoir par celui qui le détient et lui seul, cela ressemble plus à l'autocratie qu'à la démocratie. (lire)

PS
Gorce prêt à soutenir Désir s’il «décidait d’être candidat malgré tout»: «Ça grenouille» au PS, selon les mots d’un parlementaire.  « Il n’y aura jamais 100.000 votants. Ils vont gonfler les votes… » Et en la matière, le Parti socialiste bénéficie d’une certaine expérience. Les participants du congrès de Reims s’en souviennent encore. (lire)

Congrès PS, le grand "charivari":  un haut responsable confie, sous le couvert de l'anonymat, que "Martine a déjà choisi : ce sera Camba". (lire)

Un premier secrétaire pour quoi faire? Qu'attendre d'un favori qui ne pourra s'appuyer que sur les ambiguïtés d'un accord « au sommet »? Qu'espérer de celui que l'on affuble déjà du titre d'intérimaire? G. Gorce. (lire)

Monde/Terre
La hausse des prix alimentaires menace des millions de vies: dans son rapport Oxfam juge que les effets du réchauffement sont "sous-estimés", car "les changements à évolution lente des températures moyennes et des schémas de précipitations", globalement défavorables à l'agriculture, se doubleront de "pertes de cultures causées par des événements météorologiques extrêmes, plus fréquents et plus intenses". (lire)

Cinéma
Père est le loup: avec Les Enfants loups, le Japonais Mamoru Hosoda signe un film d’animation éblouissant et s’impose comme le nouveau héros du genre.  Comme dans la vie, le plus beau et le plus terrible se touchent, se mélangent, se superposent. Les personnages sautent au-dessus des précipices de l’âme et du désir avec une légèreté de chat. La définition ambidextre, bifide et biface du film forme toute sa gloire, parce qu’elle nous renvoie à la profonde, blessante et finalement admirable ambiguïté humaine, dont ces Enfants loups nous consolent aussi. (lire)

Aux socialistes qui cumulent: le changement, c'est maintenant

Voilà quelques jours que nous assistons à un drôle de manège : après que Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault ont rappelé la date butoir du 17 septembre, date à laquelle chaque parlementaire socialiste devra s'être conformé à son engagement de ne plus cumuler, tous ceux qui ne veulent pas abandonner l'une de leurs multiples casquettes cherchent à s'en justifier. À coup d'articles sur leurs blogs, d'entretiens à la presse régionale, de communiqués de presse, divers arguments sont mis en avant pour relancer un débat tranché par les militants à plusieurs reprises.
L'enjeu est clair: respecter ses engagements, préparer les prochaines élections locales, et poser une pierre supplémentaire à la rénovation de la vie politique.

Respecter sa parole, respecter les militants. Ceux qui ne se conformeront pas à la règle opéreront une triple trahison : ils trahiront leur propre engagement de ne pas cumuler ; ils trahiront la volonté quasi unanime des militants socialistes, grâce auxquels ils ont été élus ; ils trahiront la parole de François Hollande, qui s'était engagé auprès des Français à en finir au plus vite avec le cumul. 

Préparer les prochaines échéances électorales. Il nous reste moins de deux ans pour nous préparer à ses échéances. Entre socialistes, pas de fausses excuses ou de faux débats : les camarades ayant été élu(e)s député(e)s ou sénateurs-trices lors des dernières élections l'étaient ou se préparaient à l'être depuis quelque temps déjà. Chacun(e) avait donc le temps de préparer ses successions, un manquement aujourd'hui mis en avant pour masquer le reniement.

Pour une loi ambitieuse sur la rénovation de la vie politique. Défendre le non cumul, ce n'est pas mener une vendetta anti-élu(e)s. C'est au contraire défendre une vision exigeante du rôle du parlementaire et d'élu local.

L'article intégral ici