Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19 mai 2009

PS : on récompense les fainéants

Rue89 a mesuré le travail réalisé cinq années durant par les élus français. La prime aux travailleurs est loin d'être systématique.

La majorité des candidats aux élections européennes en France n'a jamais siégé au Parlement européen. Ce renouvellement effectif ne doit toutefois pas cacher un biais important parmi les « survivants » : ce ne sont pas forcément les plus travailleurs qui seront en position d'être réélus le 7 juin prochain.  Au-delà de la présence en scéance des parlementaires (un indicateur faussé car largement basé sur la présence lors des votes, qui est plus importante qu'en temps normal), Rue 89 a calculé leur travail réel.

A partir des statistiques disponibles sur le site du Parlement européen, Rue89 a additionné le nombre d'actes parlementaires réalisés par chacun des élus et pondéré le total en fonction de la difficulté de ces actes. Ainsi, les députés européens ont reçu un point par question posée ou par déclaration écrite, deux points par avis ou intervention en séance plénière, trois points par proposition de résolution ou par rapport.

Au final, ce n'est pas la la prime au travail. Sur les 33 plus productifs selon le classement, 17 eurodéputés ne seront pas reconduits, dont 11 contre le gré. Alors que sur les 33 derniers, 14 ne seront pas reconduits, dont 7 contre leur gré.

PS : on récompense les fainéants

Dans les premiers partis à dégainer leur liste, le Parti socialiste n'en a pas pour autant été exempt de polémiques. Henri Weber, parachuté dans la circonscription du Centre, a d'abord été retoqué par les militants avant d'être imposé aux forceps par la direction.

Mais la constitution des listes démontre également l'absence de prise en compte de l'investissement européen des députés sortants. Ainsi, sur 24 députés européens socialistes classés, les 55e, 61e, 63e et 64e sont rééligibles, alors que les 12e, 18e, 32e et 33e se voient recalés contre leur gré.

Dans les six derniers du classement, on retrouve même deux têtes de liste socialistes aux élections européennes de juin prochain : Henri Weber (61e sur 66) dans le Centre et Vincent Peillon (63e sur 66) dans le Sud-Est….
(source Rue89)

Les commentaires sont fermés.