01 mai 2010
Désastre: merci DSK!
Ce 1er mai européen a une saveur bien amère. La Grèce est en train de sombrer. « La situation se détériore chaque jour un peu plus. Pour l’heure, il est impossible que le pays emprunte aux marchés financiers. Le taux d’intérêt des obligations sur 10 ans est de 10,8% (18,5% pour celles sur deux ans). En fait, personne ne veut prêter à la Grèce », s’alarme Yannis Almpanis, membre du Réseau pour des droits politiques et sociaux (Diktio). Sans aide financière avant le 18 mai, l’Etat grec sera obligé de suspendre ses paiements.
La liste des exigences de l’Union européenne et du FMI pour accorder ce prêt risque de provoquer « un véritable désastre social » dans les secteurs public comme privé : baisse de 15% des salaires, relèvement de l’âge de la retraite à 67 ans, baisse des pensions, abolition des conventions collectives, remise en cause de toute restriction légale aux licenciements dans le secteur privé, réductions de la dépense publique, des milliers d’emplois supprimés dans la fonction publique… Pour Yannis Almpanis, il s’agit « du pire plan possible de la part du FMI ». Merci DSK !
« Bien des gens ici comparent les faits à ce qui s’est passé en Argentine. Il y a une vague de retraits bancaires. Les riches et la classe moyenne ont peur que les Allemands fassent sortir la Grèce de la zone euro. Du coup, ils essaient de préserver leurs euros en les transférant à Chypre ou en réalisant des investissements immobiliers à Londres », témoigne le militant grec. Une grève générale est prévue le 5 mai.
(Basta)
Publié dans TRIBUNE LIBRE | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
On ne peut pas être honnête et dire cela.
DSK supplée à l'insuffisance de Sarko pour convaincre Merkel qu'elle ne peut pas laissser tomber la Grèce et il y arrive - résultat ? Tu lui craches dessus.
Avant de faire porter à DSK le chapeau des crimes passés du FMI, tu ferais mieux d'avoir l'avis des responsables africains avec lesquels les premiers effets de ses actions sont visibles.
Pour les dossiers à venir le plus gros et l'un des plus proches est celui de l'Espagne avec ses deux millions de logements vides sur les bras. Si on ne sait pas, c'est que l'on ne veut pas savoir.
Écrit par : Paneloux | 01 mai 2010
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