> La salle de presse: 11.01_

> Christiane Taubira regrette le "ressac" de la gauche: "elle ne recule pas seulement, elle bute sur ses propres renoncements. Elle s'est soumise à l'hégémonie culturelle de la droite, au sens où l'a analysée Gramsci, en adoptant ses codes et son langage. Elle a renoncé à ce qui l'identifie". (lire)



> Les responsables politiques sont-ils déconnectés des réalités? Henri Guaino et Gérard Collomb estiment ne pas gagner assez avec leur salaire de député ou de sénateur. Des propos qui peuvent paraître "indécents" et qui traduisent la distance qui existe parfois entre les élus et les citoyens. (lire)

> L'incroyable mauvaise foi des cumulards: les amis de François Fillon espèrent que celui-ci autorisera de nouveau le cumul des mandats. Avec un argument choc : éviter la "déconnexion" entre les élus et les Français. Un argument qui ne résiste pas à l'examen. (lire)

> Ça y est: le Parti socialiste va-t-il disparaître? Les résultats du premier tour des présidentielles seront déterminants pour l’avenir du Parti socialiste. Coincé entre Mélenchon et Macron le parti risque d’imploser sauf s’il est récupéré par un bon résultat au premier tour. Mais cela ne semble pas du tout évident. (lire)


> François de Rugy: «Les socialistes ne s’intéressent à l’écologie qu’à la marge.»  L’ex-EE-LV, candidat à la primaire organisée par le PS, tente de se faire une place en incarnant une voie «sociale-écologiste» et regrette certains renoncements d’un gouvernement qu’il avait jusqu’alors peu critiqué. (lire)

> Yannick Jadot, un programme écologiquement pur qui fait la part belle à l’écologie avec la promesse d’une France « sans carbone ni nucléaire, 100 % d’énergies renouvelables en 2050 et zéro déchets finaux en 2030 » et affiche aussi la fin des « grands projets inutiles » – dont celui de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes... (lire)

> Environnement, inégalités, gouvernance... Ce que propose Anne Hidalgo aux candidats de la primaire de la gauche. (lire)




> La mise en garde d’Obama sur la démocratie aujourd’hui menacée par la montée des inégalités, la persistance du ­racisme et par l’enfermement intellectuel. Qu’un président américain soit tenu de rappeler ces évidences en 2017 est, en soi, un motif d’inquiétude. (lire)




> Neruda: dans cet anti-biopic éblouissant, le cinéaste détricote tout et, d'abord, la figure du grand homme. Il s'agit moins de montrer les faits que les effets : l'imaginaire de Neruda, son impact sur tout un peuple, sa puissance créatrice s'échappent, débordent, truquent le réel, dévient la narration. Le film devient vaste et vibrant comme le Chant général, que Pablo Neruda est alors en train d'écrire. (lire)