L'innovation, pilier de la croissance

" Avec l'Agenda régional pour la conversion écologique de l'économie et la croissance verte en faveur de l'emploi, adopté le 22 juin, la Région Poitou - Charentes renforce les principes de développement sur lesquels elle s'appuie depuis 2004. La Région est tête de file de la croissance verte grâce aux projets innovants qu'elle accompagne et développe : véhicules électriques, plan solaire, pôle de compétitivité des éco-industries... La crise qui frappe le tissu industriel est combattue par la Région, par l'accompagnement des salariés, mais aussi par le soutien à la recherche et à l'innovation, pour faire émerger les nouveaux métiers. Il n'y a pas de fatalité. Il faut accompagner les entreprises innovantes, celles qui feront les emplois de demain. Il faut soutenir les salariés, aujourd'hui dans la tourmente, et qui demain occuperont les nouveaux postes dans les industries vertes." Ségolène Royal Présidente de la Région Poitou-Charentes

 

Ce mortel ennui...

L'ennui s'installe au PS. Il vivote. Il fait le minimum syndical avec une action par-ci, un communiqué par-là. Les vacances sont là et nous savons tous qu'en politique, cette période est peu propice pour communiquer aux Français nos propositions, nos oppositions, nos visions.

Du militant au cadre, on ressent cette même fatigue avant même d'avoir commencé. Mais commencé quoi au fait? Voilà déjà plusieurs années que l'on affirme haut et fort devoir changer au plus vite, mais changer quoi?

Les idées? Valls tente obstinément d'opérer son tournant libéral et sécuritaire, sans succès.
La structure? Les citoyens s'en tapent de savoir combien d'élus compte un CN, un BN, quelle tendance est majoritaire ou minoritaire. Ils veulent une voix, un message, un projet. Or Plus rien ne semble se faire a Solferino qui ne contrôle plus rien. En refusant de respecter le vote des militants la direction a refusé de leur laisser la parole. Alors ceux-ci désertent le parti et s'en vont ailleurs, chez les verts ou au Front de Gauche, ou décident de prendre du recul avec le militantisme. Le PS désenchante ses militants. C'est grave.

S'il est vrai que nous sommes un parti parlementariste, nous ne pouvons ignorer dans quel régime nous sommes, ni oublier que nous l'avons définitivement accepté en 1981.

Mais là encore, ce n'est pas important. Rappelons nous la sentance d'un certain William Shakespeare : "Ils ont échoué parce qu'ils n'avaient pas commencé par le rêve."
Le problème est là! Nous ne savons plus faire rêver les citoyens, sans démagogie (tel un Bayrou) ni populisme (tel un Tapie). Une vision pour donner de l'espoir (à gauche) et un souffle de changement, voilà la solution pour le Parti Socialiste et pour les citoyens.

Comment parvenir à cette solution? Sans doute pas par un changement radical de ligne ou de nom, ni par un savant calcul de salon pour savoir qui aura "la plus grosse...délégation" dans les instances.

D'abord régler la situation floue du leadership.  Dans tous les partis socialistes ou socio - démocrates européens il y a un leader qui fixe le cap et incarne la voix officielle du parti dans l'opinion. Partout sauf au PS français!.
Les militants l'ont bien compris : ce qui mine le parti c'est l'absence de leader. L'appareil du parti, lui, est sourd!
Les primaires ne sont qu'un instrument politique de communication et de mise en valeur du ou de la candidat-e de la gauche.

L'essentiel ensuite, c'est la construction du projet collectif . Et cet été, qui organise ses universités poupulaires?Qui au PS sera à son Zénith? Vers le 19 septembre...

Le débat ne se fait pas entre nous dans une salle de l'encan de La Rochelle. Pas en réunion de section où l'on refait le monde à 50 personnes quand ça n'est pas moins. Mais avec l'ensemble des citoyens, qui eux nous disent clairement ce qu'ils attendent du PS, sans complaisance ni enjeu.

L'été n'est certes guère un moment de reconquête politique, mais le travail de dialogue et de rencontres doit se poursuivre...

Ça nous changera des tractages, collages et autres porte-à-porte.

eag64 & MP