02 juillet 2009
Disparition du néanderthal socialiste : les hypothèses.
Que s’est-il passé pour que le néanderthalien socialiste, si bien adapté à son milieu pendant des dizaines et des dizaines d’années, puisse disparaître aussi rapidement à partir du début du 21ème siècle ?
En réalité, c’est dès 1995 que le Neanderthal socialiste va progressivement disparaître de la surface politique française.
Pendant un bref laps de temps, de 1997 à 2002, son influence connaît une embellie inattendue mais en 2002, après un séisme terrible, son recul sera observé très nettement en France et dans l’ensemble de l’Europe et subira des accélérations importantes en 2007 et en 2009.
On a souvent prétendu à tort que les valeurs du Neanderthal socialiste n’étaient pas adaptées à son milieu. Il n’en est rien. Il croyait en la justice, l’égalité, la juste répartition des richesses et son cerveau produisait des idées et des concepts remarquables.
On trouve cependant plusieurs explications sérieuses capables d’expliquer le cataclysme comme la théorie de la maladie de la croissance ou la théorie du virus du cumul.
La théorie de la maladie de la croissance est confortée de manière spectaculaire par la déroute électorale de juin 2009, due à un aveuglement stupéfiant à tout ce qui se rapproche de près ou de loin à l’urgence écologique.
Mais, en France, c’est la théorie du virus du cumul qui semble être la plus pertinente.
Pendant des années, les chefs de tribus ont eu des pratiques contre-nature comme le cumul frénétique des mandats qui consistait à être à la fois, député, sénateur, maire, président de conseil général, secrétaire national etc…
Ces comportements hystériques ont eu des effets désastreux, transformant les chefs en des hommes différents des autres, portant costumes et cravates sombres, vivant à l’écart, dans des bureaux et des véhicules de fonction avec chauffeurs qui les ont isolés de la population.
Les chefs contaminés ont fini par parler une langue incompréhensible pour l’ensemble de leurs concitoyens, gaspillant leur énergie à repousser les assauts de leurs rivaux dans des batailles de congrès meurtrières ou écartant sans pitié toutes les nouvelles têtes capables d’exercer ces fameux mandats tout en vociférant le mot “RENOVATION” dont le sens nous échappe aujourd’hui.
Les sapiens citoyens ont fini par leur jeter des pierres et les néanderthaliens sains ont quitté leur tribu pour rejoindre des régions au climat plus accueillant.
(la rénovitude)
01 juillet 2009
Rétrospective Lipchitz
La mairie de Biarritz propose l'une des principales offres culturelles de l'été à l'espace Bellevue consacrée à Jacques Lipchitz (Druskieniki, 1891-Capri, 1973), artiste français d'origine lituanienne, considéré comme l'un des plus importants sculpteurs cubistes du XXè siècle.
L'espace Bellevue montre à partir de ce mardi 30 juin 108 oeuvres (62 sculptures, 45 dessins et une pinture) qui permettent de réaliser un parcours complet de la trajectoire de Lipchitz.
Le Commissaire de l'exposition, Kosme de Barañano, a réparti les oeuvres dans sept salles, distribuées de manière à ce que le visiteur puisse apprécier ce que furent les permiers Lipchitz, son étape cubiste, la relation que celui-ci a entretenu avec des artistes contemporains comme Pablo Picasso, Modigliani, Juan Gris ou Diego Rivera, son compromis politique ou son oeuvre publique que l'on peut retrouver dans de nombreuses villes du monde. Sa monumentale Paix sur la Terre (1967-1969), en bronze et située au Civic Center de Los Angeles, donne un exemple de la grandeur de certaines de ses sculptures.
La scénographie de l'exposition permet de découvrir les nombreux bas reliefs et figures quasi abstraites de la période cubiste des années 20, l' expressivité qu'il aborde dix ans plus tard ou son interêt pour les thèmes bibliques et mithologiques que l'artiste inclut dans ses oeuvres. "Sa sculpture est faite pour regarder et méditer en même temps", affirme Barañano. Lipchitz, voyageur infatigable, est exposé dans les plus prestigieux musées du monde, comme le Philadelphia Museum, MoMA, Guggenheim Museum (New York), le Centre Pompidou ou le Musée de la Reina Sofia (Madrid).
L'exposition est ouverte tous les jours,sauf le mardi, jusqu'au 4 octobre de 11h00 à 20h00.
Le Bellevue - Place Bellevue - 64200 Biarritz
6 € / 4 € (groupes de plus de 10 personnes) / 3 € (étudiants, demandeurs d’emploi). Gratuit jusqu’à 12 ans.