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28 août 2009

Revue de presse 28-08-2009

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S. Royal dénonce la taxe carbone
La politique par la preuve
Les bonnes idées font leur chemin...
Le texte (lire avec attention l'avant dernier paragraphe de la p2)
Contrainte?
Trop fort!
Révolue
L'auberge Solférino
Choisir
Régionales:Tandem Huchon-de Sarnez
Remue-méninges au FDG

27 août 2009

La logique du boomerang

Elle était au pied du mur, coincée par la petite musique sur les primaires lancée au début de l'été par A. Montebourg et amplifiée le week-end dernier par V. Peillon à Marseille. Voilà donc M. Aubry contrainte de dire oui aux primaires dans Le Monde  et elle n'est pas contente. Forcée de se prononcer sur un sujet qui n'est pas sa tasse de thé, un sujet somme toute assez secondaire au regard de l'état du parti, de son positionnement idéologique et de l'enjeu des Régionales. Aubry voulait placer sa rentrée sous le signe du social, lancer à La Rochelle l'élaboration du projet socialiste et présenter l'image la plus unie possible après la défaite des Européennes et surtout avant l'enjeu essentiel des Régionales...c'est raté...elle se retrouve embourbée dans un débat qui tourne en rond.
Tout le monde aujourd'hui se convertit aux primaires, acte qu'il faut redonner un élan: la défaite aux Européennes n'y est pas pour rien.
Ce qui ne manque pas de sel quand on se souvient des critiques très violentes et de la dramaturgie au Congrès de Reims autour de la motion Royal - Peillon - Valls.  
Aujourd'hui si le principe semble acquis même à reculons, notamment par B. Delanoë, bien malin celui qui peut dessiner les contours de ces primaires:  
- primaires tout court, c'est le scénario de 2006: trois candidats, S. Royal, L.Fabius et DSK qui se présentent devant les seuls militants encartés du PS. On se souvient du succès de la participation avec les militants à  20 euros venus voter en majorité pour S. Royal et qui avaient balayé le vieil appareil.
-
ouvertes à toute la gauche ou pas, quel mode d'emploi? A l'italienne, ce qui a permis de désigner R. Prodi et W. Veltroni (on se rend compte que ce n'est pas gage de victoires). Cela nous promet quelques débats interminables.

Doit-on désigner un candidat unique de la gauche? Pour F. Hollande c'est non. A l'inverse de B. Delanoë qui a signé avec N. Mamère et C. Taubira l'appel de la fondation Terra Nova pour d
ésigner un candidat unique. A. Montebourg est aussi sur cette ligne. S. Royal devrait se prononcer prochainement.
Et puis il y a ceux, peu nombreux, qui disent non: P. Quilès par exemple qui crie au fou en disant pourquoi va-t-on chercher un processus à trois ans d'une présidentielle alors qu'on n'a pas de projet?
A l'extérieur du parti, cela coince: les Communistes ne veulent pas  d'un candidat unique, pas plus que J-L. Mélenchon, ou le NPA. Pas question non plus pour F. Bayrou qui le fait savoir depuis quelques jours.

Aubry dit d'accord mais se garde bien de préciser les contours tant elle se sait affaiblie et à la merci de tous les appétits présidentiels.

En aucune manière, le processus, poussé en grande partie par des quadras très pressés qui veulent tenter leur chance en 2012, ne peut être lancé avant les Régionales au risque de brouiller tous les messages.
Cette séquence polyphonique est le résultat d'un congrès ou rien n'a été tranché avec suffisamment de clarté, pas plus la question des primaires que celle des alliances, et qui revient avec une logique parfaite de boomerang.