> La salle de presse: 14.03_

Barques de pêche à Marina Beach, près de la statue de Ghandi à Chennai, ancienne Madras. photo: Arsène Cromer

> "Plus beau mon code du travail", le feuilleton d'une réforme compliquée: un texte explosif, une com' ratée, une pétition, un malaise, un report et un soupçon de 49.3... Le chemin de la réforme du droit du travail du gouvernement est semé d'embûches. (lire)

>  Projet El Khomri: même le futur rapporteur de la loi a des doutes. Deux députés PS ont adressé une lettre au gouvernement pour "faire savoir [leur] opposition sur plusieurs dispositions". L'un des deux signataires n'est autre que le futur rapporteur du projet de loi (lire)

> Tsipras prend la Grèce en (contre) exemple pour critiquer la loi El Khomri: "Cette logique a été imposée en Grèce. Et cela a ramené au Moyen-Âge les relations du travail." (lire)

> Les SMS "menaçants" de Pierre Gattaz à la présidente du syndicat des cadres. (lire)

> Législatives partielles: la gauche sanctionnée. Le premier tour des élections législatives partielles de dimanche confirme les difficultés actuelles du Parti socialiste. (lire)

 

> Cambadélis lancera son "alliance populaire" le 14 avril: lancé avec deux mois de retard et sans les principaux partenaires de gauche ce nouveau mouvement aura du mal à permettre au PS de se "dépasser". (lire)

> Primaire à gauche: maintenant ou jamais. Les citoyens ont répondu favorablement à l’appel des gauches et des écologistes : il revient désormais aux responsables des formations politiques d’envoyer un message clair et sans ambiguïtés pour éviter la division et un échec collectif. (lire)

> L’Acat réclame plus de transparence sur les abus de la police: l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) publie un rapport intitulé « L’ordre et la force », qui dresse le bilan de dix ans de violences policières. L’ONG chrétienne appelle à plus de transparence sur l’usage des armes par la police. (lire)

> Nous ouvriers: ils sont encore sept millions, soit un quart de la population active, pourtant leur visibilité au sein de la société française n'a cessé de s'amenuiser. En retraçant l'histoire des ouvriers de 1945 à nos jours, les auteurs affichent l'ambition de redonner une voix à une catégorie socioprofessionnelle de moins en moins identifiée comme telle. C'est sous la forme d'une saga grand public, pédagogique, que se présente cette série documentaire en trois volets, intelligemment contextualisée, et surtout racontée, de l'intérieur, par des travailleurs et travailleuses de générations différentes. (lire)
France 3: lundi 15 mars 23h25.

 

 

> La salle de presse: 13.03_

Gratte-ciel au-dessus des nuages à Dubaï. caters News Agency/sipa

> Loi Travail | François Hollande prépare un "texte nouveau": la contestation de la loi Travail est une douloureuse épine plantée dans le pied de l'exécutif, et François Hollande compte bien l'enlever. Ce dimanche, le président, épaulé du Premier ministre, va "réécrire" lui-même la loi El Khomri. (lire)

> Brésil: Dilma Rousseff face à la rue. Mise en cause dans la confession aux juges de l'un de ses proches qui l'accuse d'avoir été étroitement mêlée aux versements de pots-de-vin au Parti des travailleurs, elle aurait cherché à entraver le travail de la justice dans l'affaire Petrobras. L'un des facteurs positifs, peut-être le seul, dans ce jeu de massacre est l'émergence, avec la démocratie, d'une génération de juges, procureurs et policiers fédéraux qui font consciencieusement leur travail et défendent bec et ongles leur indépendance. (lire)

> Le lagon noir: dans le polar scandinave, l’Islandais Arnaldur Indridason fait l’effet d’une balise Argos, un repère fiable, la garantie d’une singularité. Plébiscité à travers le monde, prisé du public et loué par la critique, le très discret Indridason appartient au cercle restreint des sorciers : plus encore que son style, minimaliste, l’ex-journaliste diffuse un état d’esprit, une mélancolie addictive, un spleen dénué de tout pathos mais poignant. Couplé aux obsessions de son personnage récurrent, il fait l’effet d’un sortilège à tout bas bruit. (lire)

Le lagon noir - Arnaldur Indridason Traduit de l’islandais par Eric Boury, Métailié noir, 20 €.