03 avril 2018
> La salle de presse_ 03.04_
→SNCF: quand l’exécutif force le train. Cette diabolisation de l’entreprise publique et de ses agents est un exercice dangereux, dans la mesure où les Français marquent leur attachement au service public ferroviaire. (lire)
→Comment la dette de la SNCF enrichit les marchés financiers, au détriment des cheminots et des usagers: présentée comme la conséquence de performances insuffisantes de l’entreprise, cette dette résulte pourtant très largement de choix politiques et organisationnels antérieurs. (lire)
→Aux origines de la "gréviculture" chérie par Gabriel Attal, un contre-révolutionnaire et le syndicalisme antisémite: le macroniste Gabriel Attal a pastiché Guillaume Pépy, Jean-Marie Le Pen... mais aussi les jeunesses gaullistes, un sociologue contre-révolutionnaire et un syndicat antisémite. (lire)
→France-Italie. “Macron l’envahisseur”: pourquoi la presse italienne est-elle en colère? Les journaux italiens dénoncent une “violation de la souveraineté nationale” et tirent à boulet rouge sur le cynisme français. (lire)
→Corot peintre de figures au Musée Marmottan : la part intime de l’œuvre. On connaît Camille Corot comme un peintre de paysages. Il a pourtant peint nombre de figures que seuls les visiteurs de son atelier avaient le plaisir de voir. Le Musée Marmottan-Monet à Paris présente une exposition passionnante qui nous invite à découvrir cette part plus intime et moderne de l'artiste, dont les variations lui ont permis de se renouveler jusqu'à sa mort. (lire)
Corot, le peintre et ses modèle - Musée Marmottan Monet - 2, rue Louis-Boilly 75016 Paris - Jusqu'au 8 juillet 2018
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29 mars 2018
> La salle de presse_ 29.03_
→Comment la France coopère avec un régime qui pratique la torture, traque les homosexuels et bâillonne les journalistes: Paris est devenu le premier exportateur d’armes vers le Caire et son régime qui réprime toute opposition. Dans ce conflit interdit aux journalistes, ces équipements côtoient des armes prohibées, et les risques de violations des droits humains sont sérieux. (lire)
→Maux et remèdes: les maires diagnostiquent leur cœur urbain. L’unanimité se fait autour de l’idée de conserver les services publics dans le centre-ville. (lire)
→"Je ne vois pas ce qui vous donne le droit de virer les journalistes de l’Élysée": quand une histoire de bureaux sert de révélateur à une défiance qui s'est installée mois après mois... Nous ne sommes pas dans un "open space", mais à l’Élysée, où les journalistes accrédités pour suivre Emmanuel Macron vont devoir déménager. (lire)
→Avec la réforme Pénicaud, le gouvernement promeut le pantouflage des hauts-fonctionnaires: application ultime du modèle "start-up Nation" , ce projet de loi, qui sera présenté en Conseil des ministres à la mi-avril, souhaite favoriser la mobilité des fonctionnaires dans le secteur privé. (lire)
→PS: les enjeux de l’élection d’Olivier Faure au poste de premier secrétaire. Il y a deux semaines, ils étaient 37 014 militants socialistes à prendre part au vote du premier tour, sur les 102 000 revendiqués par le parti. Pas sûr qu’ils soient autant à se déplacer jeudi soir, alors qu’Olivier Faure est sûr de l’emporter. (lire)
→Valls, un spectre très médiatique: principal artisan, avec François Hollande, de la déroute du quinquennat précédent, il aura réussi à rétrécir l’espace de son parti, façon chef des Jivaros. Il a tellement détruit son camp qu’il n’y avait pas de candidat défendant l’orientation du quinquennat à l’élection présidentielle. (lire)
→Kupka, la conquête de l’abstraction: pacifiste, féru de philosophie, végétarien, Kupka fait preuve d’une modernité permanente, que le parcours chronologique retrace. Du symbolisme à la caricature de presse, pour gagner sa croûte, de l’expressionnisme à un détour par la peinture mythologique, Kupka ne rentre jamais dans aucune case. (lire)
Kupka, pionnier de l’abstraction, jusqu’au 30 juillet 2018.
Galeries Nationales du Grand Palais à Paris (8e) www.grandpalais.fr. Catalogue Ed. M (49 €).
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