16 avril 2018
> La salle de presse_ 16.04_
→Macron plus en forme qu'en fond: difficile de dire si Macron est sorti vainqueur de cette émission. Mais celle-ci avait un grand mérite : même dans ces moments de confusion, elle était en phase avec ce moment politique inédit, celui où le pouvoir semble jouer à quitte ou double sur plusieurs fronts. (lire) (lire plus)
→Macron lâche (un peu) de lest: l’État reprendra la dette de la SNCF à partir de 2020. Une simple promesse? (lire)
→Notre-Dame-des-Landes: Gérard Collomb tombe le masque sur la liberté de la presse vue par la Macronie. Journalistes tenus à l'écart, gendarmes tournant leurs propres images voire portant des brassards "presse" pour ce faire, et un ministre de l'Intérieur assumant le tout sous prétexte d'"objectivité" : cette semaine, le gouvernement a montré à Notre-Dame-des-Landes un mépris total de la liberté de la presse. (lire)
→Arrivée du projet de loi asile et immigration à l'Assemblée, la majorité à l'épreuve: le projet de loi est critiqué par des acteurs de l'asile et les associations, qui redoutent des atteintes aux droits des étrangers, ainsi qu'au sein même de la majorité. (lire)
→Les luttes à l’heure de la présidence Macron: en donnant des gages à l’Église de France sur les questions liées à la PMA, à l’avortement, à la fin de vie, etc., Emmanuel Macron se place sur le terrain dit identitaire, sociétal, pour écarter de l’agenda, sinon même étouffer la question que l’on dit trop sociale. Mais précisément, c’est d’abord cette division catégorielle qu’il faut refuser. (lire)
→Secret des affaires: le législateur n’est pas tenu à une transposition servile et de renoncer pour cela à un haut degré d’exigence pour les libertés fondamentales. (lire)
→La mécanique implacable de L’Archipel du chien, thriller social et psychologique, aux allures de tragédie grecque, renvoie à la conscience de chacun. Sur fond de drame des migrants, avec ce roman âpre et intrigant, envoûtant et mystérieux, dans la veine des Âmes grises et du Rapport de Brodeck, Philippe Claudel, plume trempée dans l’acide, délivre une fable oppressante sur la condition humaine ainsi qu’une parabole sur la chute. (lire)
L’Archipel du chien, de Philippe Claudel, Stock,19,50 €
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09 avril 2018
> La salle de presse_ 09.04_
→Réforme du rail, les négos s’enrayent: les tractations entre les syndicats et le gouvernement semblent dans l’impasse. L’exécutif pourrait être tenté de passer en force dès l’été grâce aux ordonnances et à sa majorité au Parlement. (lire)
→Ferroviaire: l'Allemagne, un exemple en trompe-l’œil. Réalisée il y a plus de vingt ans, l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire outre-Rhin a eu un coût social élevé. Les Allemands se plaignent volontiers des retards ou de la vétusté des infrastructures. (lire)
→Notre-Dame-des-Landes: "Macron a une conception autoritaire de l'exercice du pouvoir". Le gouvernement prétend agir au nom de l’Etat de droit. Pour l’écrivain Serge Quadruppani, qui publie un livre sur le mouvement zadiste, c’est un peu plus compliqué. (lire)
→"Émission 100% télécommandée par l’Élysée": voici toute l'estime du porte-parole de Macron pour Jean-Pierre Pernaut. En 2018, voilà un Président... qui choisit d'être interviewé par le présentateur de TF1 sur ses réformes. Attention au retour de boomerang. (lire)
→Des primes à l'embauche pour une nouvelle version des emplois francs: sous François Hollande, les entreprises n’y avaient pas eu vraiment recours. Moins de 300 personnes avaient été embauchées par ce dispositif alors que l'exécutif tablait sur 10 000 recrutements en trois ans. (lire)
→Congrès du PS: les débuts compliqués d’Olivier Faure. Après un discours pour les siens, plus que pour les Français, les socialistes rentrent chez eux. Contents de s’être retrouvés. Mais pas tous enthousiasmés par la première prestation de leur nouveau chef. (lire)
→Miroir de l’histoire des États-Unis, l’expositon Black Dolls l’est à plus d’un titre. Elle rappelle ce que le développement économique du pays doit à la population noire esclavagisée, ce que l’éducation des enfants blancs doit aux femmes noires qui ne pouvaient, le plus souvent, élever leurs propres enfants, quand elles n’étaient pas tout simplement violées par les «maîtres» blancs. Deborah Neff, la collectionneuse, voulant se documenter sur l’histoire de ces pièces, s’est intéressée aux photographies prises à la même époque, vouées à orner des albums de famille. (lire)
Black Dolls, la collection Deborah Neff - Maison rouge, 75012 Paris. Jusqu’au 20 mai.
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