25 avril 2018
> La salle de presse_ 25.04_
→Le délit de solidarité a-t-il vraiment été supprimé par la loi asile et immigration? Non, bien que des députés de la majorité aient affirmé le contraire. (lire)
→Vers un nouveau groupe à l’Assemblée nationale? Ce n’est pas une fracture mais une première fissure. La cohésion du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale a été quelque peu entamée par les longs débats sur le projet de loi « asile et immigration », adopté en première lecture dimanche. (lire)
→Fin des CIO: après la sélection à l’université, le gouvernement s’attaque à l’orientation au lycée et va en couper l’accès aux plus fragiles qui y avaient accès : adultes en reconversion, demandeurs d’emploi, jeunes handicapés, “décrocheurs” ou encore mineurs isolés. Une population non-scolaire qui n’en a pas moins besoin d’accompagnement et qui représente environ 30% des visiteurs des CIO. (lire)
→Le devoir de vigilance des patrons: passé à la postérité comme l’un des plus grands désastres industriels de l’histoire moderne - 1 135 morts - le Rana Plaza est aussi devenu le symbole de l’exploitation d’une main-d’œuvre bon marché, dans cette partie du monde, employée par des sous-traitants eux-mêmes contractés par de grandes firmes multinationales de prêt-à-porter qui prétendaient ne rien savoir de ce qui se passait au bout de la chaîne. (lire)
→Transit: Christian Petzold adapte le roman d’Anna Seghers, publié en 1944, qui retraçait la situation de réfugiés fuyant la persécution nazie et se retrouvant coincés sur le Vieux Port, en attente d’un hypothétique visa et d’un bateau pour les États-Unis ou le Mexique. Le regard de Christian Petzold est allégorique et mystérieux. Rompre avec une part de sa patrie et de sa langue, avec ceux qu’on aime, résonne, bien sûr, avec l’actualité brûlante des migrants. Mais le cinéaste dépasse le constat en laissant filtrer une possible renaissance, une réinvention de soi. (lire)
Publié dans La SALLE de PRESSE | Lien permanent | Commentaires (0)
23 avril 2018
> La salle de presse_ 23.04_
→Loi asile-immigration: une cicatrice dans la Macronie qui va aussi de nouveau poser la question du libre arbitre chez les députés de LREM. (lire)
→Grève à la SNCF: « Le rapport de forces est installé, mais la direction est en train de s’adapter ». Une batterie de moyens sont ainsi déployés, comme l’affectation de membres de l’encadrement à la conduite, au contrôle ou à l’aiguillage. Quitte, expliquent les salariés, à prendre des libertés avec les questions de sécurité. (lire)
→Un an de Macron: quel bilan dressent les primo-votants? Cette première année en «macronie» les a-t-elle convaincus ou dégoûtés de la politique? (lire)
→Le début de mandat d'Emmanuel Macron jugé par Transparency: "Il reste du chemin à parcourir". "Peut mieux faire." Voilà la conclusion du rapport dressé par Transparency International. (lire)
→Établissements français à l’étranger: après les paroles, les actes! Le président de la République souhaite d’ici à 2025 «consolider et dynamiser le réseau» d’enseignement en doublant le nombre d’élèves scolarisés dans les établissements français. Cette belle promesse ne résiste malheureusement pas à la réalité des faits et à la situation dans laquelle se trouve actuellement le réseau d’enseignement français à l’étranger. (lire)
→Europe: le SPD allemand « merkélisé ». Alors que la chancelière allemande ne semble pas en mesure d’imposer à son camp conservateur certaines réformes, la balle est désormais dans le camp des sociaux-démocrates. Si eux-mêmes s’alignent sur les dogmes de la droite allemande, ce n’est pas seulement leur parti qui risque de sombrer un peu plus, mais c’est le projet d’une Europe forte et solidaire qui pourrait être définitivement enterré. Par leur faute. (lire)
→Oui ou non: ces frères ennemis ont pour immense tâche de symboliser, à eux seuls, le positif, d’un côté, et le négatif, de l’autre. Soit deux attitudes, deux rapports au monde, « deux manières d’envisager l’Être », écrit le philosophe Vincent Delecroix, dans son nouvel essai, Non ! De l’esprit de révolte. Explorant avec brio cette voie du non, expérience du langage et de la liberté, Delecroix décortique les différentes strates de la négation et accède progressivement à la force subversive du non, une forme de désactivation, de suspension, qui nous permet de ne pas être tout à fait ce que nous sommes. (lire)
Non ! De l’esprit de révolte | Ed. Autrement, coll. Les grands mots, 19 €.
Publié dans La SALLE de PRESSE | Lien permanent | Commentaires (0)