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22 juillet 2009

Le plomb et l’or

Par Jean-Louis Bianco
Pour le Parti Socialiste les fautes, les disputes, les critiques s’enchaînent à un rythme infernal. Pas un jour qui ne passe sans qu’un socialiste, ou un commentateur plus ou moins inspiré, ne proclame son acte de décès. Et chacun de ressortir le lieu commun de la pensée du moment : les partis, ça peut mourir, d’ailleurs voyez l’extinction du Parti radical ou la situation du Parti communiste… Et chacun de proclamer, comme à l’Opéra : marchons, marchons, rénovons, rénovons, changeons, changeons! Quand un "jeune" (quadra) estime que l’âge lui confère une légitimité imprescriptible, on ajoute : changeons de génération (par exemple, tenez, avec moi…).
 
Essayons de ne pas sombrer dans la sinistrose. Contrairement à la vulgate à la mode, un parti ne meurt pas si facilement. Le monde n’a pas changé d’ère à un tel point depuis que Ségolène Royal a rassemblé 17 millions d’électeurs. Même s’ils sont souvent désenchantés ou furieux, il y a encore plus de 100.000 militants qui agissent, débattent, et se battent. C’est eux que je rencontre, et qui me donnent l’espoir, à chacun de mes déplacements.
 
On dit aussi : "Le PS est un parti d’élus". Comme si c’était une honte! Jamais il n’a été à la tête d’autant de villes, de départements, de régions. Et les régionales ne sont pas perdues d’avance.
Alors, comment avancer?
 
Il y a la question du leadership et du renouvellement des pratiques : réglons par des primaires, à décider vite.
Et il y a l’ardente obligation de proposer, non pas un projet ficelé, ni un catalogue de promesses, mais une vision, une cohérence et quelques propositions fortes autour desquelles pourra renaître, pour les Français, un début d’espoir.
C’est à cela, et à cela seulement, qu’il faut travailler d’arrache-pied.
 
La crise nous impose des idées radicales, et nouvelles. Je ferai ici même quelques propositions pour un nouveau modèle.

Il est des moments où tout ce qu’on touche se transforme en plomb. Ce ne sera pas éternel. Il existe aussi des moments où tout ce qu’on touche se transforme en or.

21 juillet 2009

De Peshawar à Adhamiya

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AKHTAR SOOMRO (REUTERS)
Malgré la nuit, la vente de melons continue dans une rue de la ville pakistanaise de Peshawar.
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STRINGER/IRAQ (REUTERS)
Le meilleur moyen d'échapper à la chaleur de l'été : un plongeon dans le fleuve Tigre que ces jeunes exécutent lors de leur passage par le district iraquien de Adhamiya.