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29 mai 2009

Qui a dit n°2(la solution)

«Tous les éléments de division nous font perdre des voix»...

La réponse : Jean-Christophe Cambadélis, directeur de campagne, au secrétariat national du 26 mai.

Pas de gagnant...rendez-vous très vite pour une nouvelle énigme!

Le SPD se rallie à la candidature de Barroso

Franz Müntefering, le patron du parti social-démocrate allemand, a estimé hier, à Berlin, que le conservateur José Manuel Durao Barroso, actuel président de la Commission, est un « homme de confiance, un politicien qui a beaucoup d’expérience. Nous comprenons que nos amis portugais le soutiennent (pour un second mandat) ainsi que l’Espagne », deux gouvernements socialistes. « Nous l’assumons », a-t-il déclaré à un groupe de journalistes, selon l’agence Reuters.

Pour l'ancien vice-chancelier allemand, il n’est pas question de désigner un socialiste pour s’opposer à lui : « pourquoi le ferions-nous ? Il faudrait être naïf pour le faire. Il y a 27 États membres et 21 d’entre eux sont gouvernés par des conservateurs. Et au moins deux autres, l’Espagne et le Portugal sont pour Barroso. Pensez-vous que les quatre autres pourraient imposer un challenger ? » Au passage, il oublie que Gordon Brown, lui aussi socialiste, soutient Barroso. « Je ne vois pas qui pourrait le stopper s’il est à nouveau désigné par les gouvernements conservateurs ».


Müntefering semble faire une croix sur le Parlement européen qui doit pourtant confirmer la désignation de Barroso, d’abord à la majorité relative des présents puis, si le traité de Lisbonne entre en vigueur, à la majorité absolue de ses membres. Un oublie curieux, puisqu’il est possible qu’une majorité de circonstances bloque son renouvellement. Mais, à l’Élysée, on n’y croit guère : « nous sommes les seuls en France à émettre des réserves sur Barroso ». Pour mon interlocuteur, les eurodéputés se plieront aux consignes nationales. Müntefering montre d’ailleurs qu’il est déjà en train de négocier le vote du SPD en faveur de Barroso: il veut obtenir en échange de son soutien le poste de commissaire européen pour Martin Schulz, l’actuel président du groupe socialiste au Parlement européen

J.Quatremer