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23 mai 2009

Le PSOE débute la campagne avec 60% d'électorat démotivé

Durant les deux semaines qui viennent, le PSOE a le difficile objectif de convaincre son électorat afin que celui-ci ne l'abandonne pas et coure voter le 7 juin prochain pour la candidature de Juan Fernando Lopez Aguilar au Parlement Européen. De fait son électorat est démotivé en comparaison du degré de mobilisation qu'enregistre celui du Partido Poplular(PP). Des membres de la direction socialiste le reconnaissent au vu des sondages qui indiquent que 70% des sympthisants du PP déclarent qu'ils iront voter alors que ceux du PSOE sont à peine 40%.

Les données auraient été pires sans "la semaine de Patxi Lopez et le débat sur l'état de la nation" assurent des interlocuteurs du comité de campagne que dirige Leire Pajin. L'investiture de Lopez comme le contenu et le résultat du débat sur l'état de la nation ont donné un coup de fouet notable au moral de l'électorat socialiste. Les arguments du débat sur la nation furent la base essentielle du premier meeting du président du Gouvernenemnt dans la campagne, hier soir dans la province de Murcie. "Voyez comme Rajoy(chef du PP NDLR)a perdu lors du débat puisqu'il n'en a plus parlé; il dit qu'il n'en a pas eu le temps, alors qu'il a débattu avec moi pendant deux heures". Voilà pour la partie ironique et en forme de boutade du meeting de Zapatero dans la région de Murcie, paradigme du modèle de développement économique basé sur la construction, où le nombre de chômeurs est passé de 50000 à 140000 en un an, "les régions autonomes qui souffrent le plus de la crise sont celles qui ont basé leur développement sur la pierre et la spéculation".

Le chef du gouvernement s'est engagé à mettre en route "un nouveau modèle économique". "Le passé ne se reproduira pas bien que certains ne le comprennent pas" s'exclama-t-il devant un auditoire de cinq mille personnes enthousiasmé auparavant par le discours de Juan Fernando Lopez Aguilar, et momentanément choqué par la chute d'une grue de la télévison qui causa huit blessés.

Le modèle économique que veut mettre en place Zapatero aura comme protagonistes les syndicats et les chefs d'entreprises. Du moins va-t-il essayer si l'on en juge par les clins d'oeil appuyés qu'il a adressés aux uns et aux autres dans un moment où le dialogue social connaît une certaine paralysie. "Les syndicats et les entreprises sont en train de travailler pour sortir de la crise et avec eux nous allons sortir de la crise, en dépit du fait que certains essaient d'installer le conflit" a regetté Zapatero.

Au moment où le leader du PSOE a commencé son intervention, on l'avait certainement informé des déclarations de l'ex chef du gouvernement, Felipe Gonzalez, à Barcelone. Après un débat à l'Université Pompeu Fabra, les journalistes lui demandèrent driectement s'il croyait que le gouvernement pouvait faire plus pour sortir de la crise. "Oui beaucoup plus, le gouvernement espagnol comme l'Europe" répondit-il. Gonzalez revendiqua son droit à "ne pas toujours défendre" sa couleur politique, même s'il demanda aussi au PP de présenter des propositions "sérieuses, consistantes et réalistes".

Lors du meeting de Barcelone, pas d'allusions critiques pour le gouvernement espagnol mais des critiques pour les gouvernements européens accusés de faire preuve d'un excès de "passion locale" et de ne pas "relever la tête" afin de voir les problèmes dans leur globalité.

D'après lui, le modèle du PP qui consiste à "dépenser plus, faire moins de rentrées et ne pas avoir de déficit, ce n'est pas possible". Gonzalez est fortement impliqué dans la campagne du PSOE pour les élections européennes avec des réunions prévues dans toute l'Espagne.

 (EL PAIS - traduction eag64)

 

Sorolla éclaire le Prado

(Soitu)

Réalisant un vœu de Joaquín Sorolla, le Musée du Prado inaugure lundi prochain la plus grande exposition que l'on ait jamais dédiée à l'artiste valencien. Plus d'une centaine d'œuvres racontent la trajectoire du peintre espagnol considéré comme ayant été l'artiste le plus connu à l'international de son époque.

Le parcours chronologique de l'exposition se structure autour de plusieurs espaces thématiques qui mettent en relief l'importance de chaque période de la carrière du peintre.  

Le phare de l'exposition est représenté par les quatorze panneaux de ses « Visions d'Espagne » peints pour l'Hispanic Society of America.

L'exposition dont l'ouverture au public prévue à partir du 26 mai propose plus d'une centaine de peintures.

Les œuvres exposées mettent en évidence une vision de Sorolla qui va au-delà de ses populaires scènes de genre maritimes.

Javier Barón, commissaire de l'exposition et chef du département de peinture du XIXe siècle du musée, a indiqué que 25 tableaux ont été restaurés afin d'améliorer leur condition d'exposition.

Parmi les œuvres les plus belles pour la tendresse qu'elle dégage, se détache le tableau intitulé « Madre » (« Mère ») qui montre l'épouse de l'artiste, Clotilde, avec sa troisième fille, Elena, qui vient de naître (1895).[voir à la rubrique Carnet de notes].

Selon les organisateurs de cette exposition, depuis les années 80, toutes les expositions dédiées à l'artiste valencien ont montré une vision fragmentée de sa production. Celle-ci permettra de contempler l'ensemble de sa production picturale.

A l'occasion de cette exposition exceptionnelle, a été organisé un programme d'activités qui inclut des conférences, des débats didactiques, des visites exclusives pour les jeunes, des concerts, du cinéma et des commentaires sur l'exposition.