> La salle de presse: 26.05_

> Loi travail: alors quoi, dégel ou fermeté? «Le n’importe quoi n’a plus de limite, c’est effrayant», lâche un pilier de l'Assemblée. Preuve de l’inquiétude grandissante au sommet de l’État, Valls a annulé sa «rencontre avec les Français» prévue samedi à Clermont-Ferrand. Le chef du gouvernement devait y parler de culture. Pas tout à fait au diapason du climat social. (lire)

> PS: on cherche la sortie de crise. (lire)

> Vote des étrangers: le PS entre cynisme et indécence. Entre novlangue socialiste et cynisme politique, on parle désormais du droit de vote des «ressortissants de pays tiers ayant un lien réel avec la France». (lire)

> Grèce: le bluff fragile de l'Eurogroupe. C'est le maintien du « chantage » à la confiance où Athènes n'en fait jamais assez qui est le moteur de la spirale infernale dans laquelle le pays est entré en 2010. (lire)

> PS et artistes, la rupture? Pour les cinéastes à l'origine de l'appel de Calais, la rupture est consommée avec un gouvernement coupable, selon eux, d'avoir trahi les idéaux de la gauche, en particulier sur l'accueil des réfugiés. (lire)



> Les pieds dans le tapis: dans cette fantaisie familiale entre conte moderne et voyage initiatique, sorte de Lettres persanes à l'heure de l'hyperconnexion, les rencontres résonnent comme un appel à une émancipation en douceur, voire à une redécouverte de soi : un vigneron poète parle de son terroir à la rigide veuve iranienne, une traductrice chinoise féministe chamboule les réflexes traditionalistes de Morteza... Pour se comprendre, l'humanité n'a rien inventé de mieux que de se parler — avec ou sans smartphone —, nous souffle ce film optimiste et bourré de charme. (lire)

Vendredi 27 mai 2016 à 20h55 sur Arte.

 

> La salle de presse: 25.05_

> Les Belges aussi ont leur loi Travail… et ne l'aiment pas non plus: applicable dès le 1er janvier 2017, cette réforme vise à assouplir les règlementations pour mieux lutter contre le chômage. Mais comme en France, cette loi ne fait pas que des heureux et les opposants commencent à se faire entendre. (lire)


> Montebourg défend les heures supplémentaires défiscalisées alors qu'il les fustigeait quand il était ministre: à quoi reconnaît-on un homme en campagne? Il est prêt à se renier littéralement pour épouser un message plus conforme aux aspirations du peuple électeurs. (lire)

> Le Roux (PS) pour revoir l'articulation entre accords de branche et d'entreprise, pas Le Foll. (lire)

> Face au désespoir et la contestation, la gauche doit se ressaisir et développer une alternative crédible. Par Dominique Méda. Alors qu’il restait encore un an au président de la République et à l’équipe gouvernementale pour fabriquer un semblant d’unité de la gauche, cette dernière est en miettes, et la division syndicale plus profonde que jamais. (lire)

> Quand Hollande et Valls manquent cruellement de confiance: la vraie pénurie, ce n’est pas celle du carburant, la vraie pénurie c’est la confiance en cale sèche des Français dans leurs dirigeants. (lire)

> Le dur chemin du débat démocratique: il est difficile et long de faire naître un consensus. Les hommes politiques y travaillent peu et mal, obsédés qu'ils sont par des logiques électorales et sondagières. (lire)

> Podemos en Espagne: "On voulait tout changer. On a vite compris que ça ne se passe pas comme ça". (lire)





> Al viento, flamenco en famille: des cordes qui grincent, qui frottent, qui glissent, qui crissent, qui nous caressent, parfois à rebrousse-poil. La formule nucléaire permet encore une fois à ces deux électrons libres que sont le guitariste Pedro Soler et son fils, le violoncelliste Gaspar Claus, de se concentrer sur la quintessence du flamenco, de doucement en exploser tous les clichés pour y exposer sa nature profonde, tel un blues ibérique. Un souffle passe, une histoire de respiration. (lire)

Pedro Soler et Gaspar Claus -  Al Viento (Infine) - 15€99