> La salle de presse: 29.10

Ouvrier d'une aciérie de Changzi, Chine. reuters

> Barrage de Sivens : S. Royal pour la suspension du chantier, convoque une réunion mardi prochain au ministère. (lire)

>> Le socialisme de système confronté à une vive contestation écologique: les dramatiques affrontements à Sivens, dans le Tarn, et la contestation des projets de «ferme-usine» des Mille Vaches dans la Somme et d'«Europa City» à Gonesse reflètent le clivage entre des «écologistes» au sens large et des élus socialistes obsédés par d’impérieuses nécessités économiques. (lire)

>> Sivens, 1.000 vaches: "Une logique de gigantisme". Que ce soit en termes industriel, agricole, commercial, ce modèle commence à ne plus passer du tout. (lire)

> La France se donne-t-elle les moyens de lutter contre la corruption transnationale? La France s’est pourtant engagée à mettre en œuvre les 33 recommandations que le groupe de travail de l’OCDE lui avait adressées en 2012 et à réformer son système pénal. (lire)


> Les neuf étapes qui ont fait de la réforme territoriale un projet illisible: six mois plus tard le projet, voulu par François Hollande, subsiste péniblement entre compromis, réécriture et renoncement. (lire)

> Pour réussir, mieux vaut être enfants de cadres que d'ouvriers: les trois ministres successifs de l’Education nationale – Vincent Peillon, Benoît Hamon et aujourd’hui Najat Vallaud-Belkacem - ont tous souligné que ces inégalités étaient insupportables. A mi-mandat présidentiel, rien n’est encore joué. Mais là aussi, il faudra «inverser la courbe». Et là aussi, ce n’est pas gagné. (lire)

> Léviathan: bien que subventionné par le ministère de la Culture, ce nouveau film d’Andrei Zviaguintsev brosse un tableau accablant des forces délétères qui minent la société russe. La puissance publique est ridiculisée : non seulement le maire est un mafieux, mais il ne fait guère de doute que la police et les jurés de la cour lui sont redevables de leurs privilèges ou de leur place et qu’ils ne sauraient aller contre ses intérêts pourris qui sont aussi les leurs. (lire)

> La salle de presse: 28.10

> Désastreux: Ségolène Royal doit trancher. Parce que le projet que combattait Rémi Fraisse n’aurait jamais dû voir le jour en l’état. Les experts du ministère - dont nul ne peut sérieusement contester l’impartialité - ont d’ailleurs apporté, lundi, la plus cinglante des preuves. (lire)

> Mort de Rémi Fraisse: "L’État français peut être hyper-violent". Le site peut retourner à sa formule originelle si on le laisse tranquille. C'est une zone humide qui peut encore être récupérée. Aux yeux de France Nature Environnement, il n'est pas trop tard. (lire)

> Les zones humides, formidables éponges à inondations: dans un climat tendu par la mort d’un opposant au projet, le barrage de Sivens (Tarn) remet la question de la préservation des zones humides sur le devant de la scène. (lire)

> Allocations, aides sociales: un fichier géant contre la fraude. FO "aurait aimé qu’on déploie la même énergie contre la fraude aux cotisations sociales ". Elle s’élève probablement à 20 milliards d’euros. (lire)

> La petite combine de Cazeneuve pour censurer Google:  grâce à une faiblesse politique et une bonne dose de démagogie, à gauche comme à droite, les terroristes remportent chaque jour de petites victoires. (lire)

> Budget 2015: les dernières concessions de Paris à Bruxelles. La France revoit sa copie et met donc de l’eau dans son vin. Il faut dire qu’elle n’avait plus vraiment le choix. (lire)

>> Réforme des régions: pourquoi sont-elles si méchantes? Depuis le printemps, les élus locaux et parlementaires prennent des pincettes pour critiquer toute union qui leur déplairait. (lire)

>> Pourquoi Hollande et Valls poussent la réforme territoriale. (lire)



> Le tweet qui prouve que la disparition d'étudiants au Mexique est devenue une cause rassembleuse. (lire)

> Jaurès le rouge: une « contre-histoire du socialisme jaurésien », tel se veut l'essai de l'historien Jean-Paul Scot intitulé Jaurès et le réformisme révolutionnaire. Sous ce titre oxymorique — en apparence seulement —, l'auteur entend redonner à Jean Jaurès la radicalité de sa pensée, en rappelant son engagement plein et entier pour le socialisme, à une époque où ce dernier terme était encore synonyme de suppression pure et simple de l'économie capitaliste. (lire)

Jaurès et le réformisme révolutionnaire, de Jean-Paul Scot, Seuil, 21 €.