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13 juin 2009

Il y a Urgence!

Il va falloir se mettre tous au boulot parce que Martine Aubry et ses équipes (resserrées ou élargies) nous entraine et tout le parti avec, dans sa chute.
Si nous ne réagissons pas très vite (nous, militants, le PS), si nous ne pouvons pas exprimer notre désaccord avec ce qui se passe et faire entendre notre voix, nous irons de catastrophe en catastrophe.

Il nous faut faire avec Martine Aubry, il n'y a pas assez de temps, avant les prochaines échéances électorales, pour imaginer et installer quelqu'un d'autre. Si la direction ne change pas (ou si peu), c'est d'abord aux élus de  bouger. Pour l'instant, localement  je n'ai pas entendu grand chose et les quelques agitations de Malek Boutih, Valls, Moscovici ou Montebourg au plan national n'ont aucun effet. Aucun leader socialiste pour l'instant ne fait la différence : vous pouvez tester autour de vous, auprès de vos collègues, amis, entourage : aucun ! Certains s'agitent sans conséquence, d'autres sont d'un mutisme assourdissant.

C'est donc aux militants d'exprimer leur mécontentement. Comment ? Nous ne pouvons pas le faire par internet (sur le site national  les commentaires sont fermés !). C'est donc dans les sections qu'il faut faire bouger. Proposer des réunions de section, publiques, intersections, du "débriefing" sur ces résultats. Ne laissons pas les militants et les sympathisants dans le vide, dans l'abime de ce score pitoyable. Et puis des textes, individuels ou collectifs, à envoyer à la direction nationale, aux élus locaux.

Ce score est aussi traumatisant que celui de 2002 avec un effet supplémentaire : c'est une deuxième claque en peu de temps, dans un contexte de crise sans précédent, un pays gouverné par une droite totalement décomplexée, qui s'assume et qui vient marcher sur nos platebandes (ouverture à gauche, RSA, prime de 150€ à 3 millions de Français défavorisés...).

Il est urgent de réagir ! C'est maintenant d'ici l'été, c'est dès la rentrée de septembre, qu'il faut des actes forts, des symboles, des messages simples, les militants sont au plus près des réalités, les pieds dedans. La cassure de 2002 entre les élites politiques socialistes et les citoyens s'est encore aggravée depuis le 7 juin.

Il y a urgence, je ne veux pas être fossoyeur du Parti Socialiste !

Christine (Pau agglomération)

Brésil, symphonie humaine par Claudia Andujar

Claudia_Andujar_pb_08_p95_medium.jpgBrasilia, 1992 : le président de la République brésilienne signe enfin la démarcation du territoire indien Yanomami, aboutissement de trente ans de combat d'un peuple massacré par les effets de la surexploitation de l'Amazonie.

Derrière cette lutte, Claudia Andujar, photographe dotée d'une immense humanité. Née en 1931 en Suisse, elle devient réfugiée après la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 40, elle part à New York rejoindre son oncle, seul survivant de la famille de son père décimée dans les camps de concentration. En 1955, elle décide de s'installer à São Paulo. C'est là qu'elle va réaliser son œuvre photographique et une carrière dans le photojournalisme, développée au Brésil et aux Etats-Unis.

En 1971, à l'occasion d'un ample reportage sur l'Amazonie, la photographe se rend chez les Yanomamis. Cette rencontre changera le cours de sa vie et définira son engagement politique. Claudia Andujar consacrera trente ans à la défense de leur territoire et de leur culture continuellement menacés par la présence nocive des chercheurs d'or, par les maladies contre
lesquelles ils n'ont pas d'immunité naturelle, bref par l'extermination
progressive de leur culture..

Les photos que vous allez voir dans son exposition sont le témoignage d'une photographe qui s'est laissée imprégner de la culture d'un peuple qu'elle a profondément aimé et respecté.

Brésil, symphonie humaine - Maison de la Photographie Robert Doisneau - 1, rue de la Division du Général Leclerc, 94250 Gentilly - Ouvert le mercredi et vendredi de 12 heures à 19 heures, samedi et dimanche de 14 heures à 19 heures - jusqu'au 2 août.

Cristianne Rodrigues