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05 mai 2009

Emules...

Par l’équipe de Ségolène Royal

Quelle surprise de lire ce matin, dans Les Echos et dans la bouche d’un éminent porte-voix de l’UMP, Michel Barnier: « Je suis pour un ordre juste en Europe. Le monde ne sera pas stable s’il n’est pas juste. »

On pourrait évidemment se féliciter que le coordonnateur de la campagne de l’UMP pour les Européennes reprenne à son compte un thème qui nous est cher et que Ségolène Royal défend depuis plusieurs années maintenant.

On pourrait se féliciter que l’UMP reconnaisse enfin que le leitmotiv de la campagne présidentielle socialiste de 2007 est une conception politique digne d’intérêt.

On s’en féliciterait, en effet, si Michel Barnier ne faisait pas partie d’un gouvernement qui foule aux pieds cet idéal et qui répond aux ordres d’une présidence marquée du sceau de l’injustice et du désordre.

Comment Michel Barnier peut-il plaider pour un quelconque ordre juste alors que  Nicolas Sarkozy et l’UMP continuent de défendre les intérêts d’un clan au détriment de l’intérêt général ?

Quand Barack Obama supprime les niches fiscales et nettoie le code des impôts, Nicolas Sarkozy étend les dispositions introduites avec le paquet fiscal et louvoie pour ne pas légiférer sur les rémunérations des dirigeants d’entreprise.

C’est cela que Monsieur Barnier appelle l’ordre juste ?

Reprendre les idées des autres n’a d’intérêt que si on en a vraiment compris le sens…

Ségolène Royal vue par les journalistes européens

Ségolène Royal vue par les journalistes européens

 

"L'émission Transeuropéenne qui réunit sur France Inter les correspondants des journaux étrangers en France est revenue samedi 2 mai sur le cas Ségolène Royal qui avait fait beaucoup parler notamment après ses excuses à José Luis Zapatero.

Il ne semble pas, à les écouter, que Ségolène Royal ridiculise la France, contrairement à ce que Frédéric Lefèbvre et ses consorts de l'UMP ont essayé de nous faire croire. Apparemment, elle ridiculise plutôt les hommes politiques par sa capacité à les énerver, comme le soulignait la journaliste portugaise Ana Navarro Pedro : "A Lisbonne, beaucoup de femmes de tout niveau social, quand on leur dit qu'on est journaliste en France, demandent tout de suite "Et Ségolène? Et Ségolène ?". Ce qui plaît, c'est sa capacité à énerver ces messieurs de la politique. Elle les énerve au point qu'on les entende dire que ça relève du domaine psychologique. L'énervement qu'elle suscite me semble à moi aussi relever du domaine psychologique. "

Et pan, Frédéric Lefèbvre !

Le journaliste italien Daniele Zappala reprend une analyse déjà entendue dans la bouche du royaliste Jean Louis Bianco : "Elle essaye d'exister après avoir raté l'accession au gouvernail du PS, mais je pense que ça fait parti d'une stratégie plus large, de jouer à contre courant. On le voit avec son insistance sur la valeur de la fraternité qui est la plus délaissée aujourd'hui de la République. Elle joue l'anticipation, et ce n'est pas dit que ce soit une mauvaise stratégie."

La correspondante d'un quotidien finlandais, Heli Suominen trouve quant à elle "qu'on ne peut que admirer la jolie tactique de Ségolène Royal. Au lieu de critiquer les paroles de Sarkozy, ou dénoncer ce qu'il dit, elle demande pardon comme au Sénégal. C'est une tactique un peu maternelle, mais très forte. Ce n'est peut-être pas très constructif, mais c'est tellement agaçant qu'on ne peut que admirer."

Pour le journaliste Britannique Philip Turle : "Il y a une phrase que Laurent Joffrin a dit que je trouve géniale : "c'est une (sic) OVNI politique". Elle roule pour elle même, elle fait ce qu'elle veut, elle fait des remarques. Elle alimente ça de façon pimentée."

Et de souligner qu'il y a eu "une (sic) tollé dans la presse espagnole pour dire que Sarkozy était hautain, autoritaire, qu'il disait des choses pas vraies... et bien depuis que Sarkozy est parti en Espagne, on s'adore. On adore surtout Carla Bruni. Et en Grande Bretagne, si on demande aux britanniques qui ils connaissent comme femmes en France, il y en a deux : d'un côté Carla Bruni et Ségolène Royal de l'autre. C'est formidable, n'est-ce pas ?"

C'est Martine Aubry qui doit trouver ça moins formidable..."

(Sources: France inter, Le Post.fr)