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08 juin 2009

Au lendemain des élections européennes

Chères amies, chers amis,

Suite à de nombreuses questions, nous vous informons que Ségolène Royal a décliné les invitations des télévisions, des radios et de la presse écrite lui demandant de réagir aux résultats des élections européennes. Elle préfère prendre le temps d’analyser le message des Français et le résultat préoccupant pour le PS.

Avec nous, Ségolène Royal consulte, réfléchit, étudie les résultats en France et en Europe. Nous prenons connaissance des nombreux appels et courriels qu’elle a reçus. Elle s’exprimera au moment où ce sera le plus utile.

En tout état de cause, elle prendra la parole, comme prévu de longue date, le lundi 15 juin lors de la prochaine Université populaire participative qu’elle organise sur le thème : « Quel modèle de développement pour l’après-crise ? »

Amitiés,

Le conseil d’animation politique
Delphine Batho, Dominique Bertinotti, Jean-Louis Bianco, Aurélie Filipetti, Gaëtan Gorce, Guillaume Garot, Jean-Jack Queyranne, François Rebsamen, Najat Vallaud-Belkacem

Passer aux actes

Les clignotants sont au rouge pour le PS. Rouge écarlate. Jamais depuis 1994 le PS n'avait enregistré une telle gifle. C'est autant la défaite d'un système que de Martine Aubry elle-même. Quand on a vu ce que ce parti a été capable se s'infliger et d'infliger à ses militants au congrès de Reims, on comprend qu'il est encore très malade et qu'il est passé à coté de son électorat.

On comprend aussi qu'en six mois de gouvernance M.Aubry n'a rien changé ou si peu. Elle n'a pas pu ou voulu, prisonnière d'alliances improbables qui l'obligent à distribuer pour acheter la paix sociale, retranchée (bunkerisée ?)derrière un quatuor de conseillers qui n'a pas forcément toujours la lucidité nécessaire, otage aussi des grands barons qui gèrent leurs fiefs comme on gère sa rente.

C'est tout cela qui a été sanctionné le 7 juin par des électeurs socialistes qui ont dit leur ras-le-bol.

M. Aubry  qui sort fragilisée de ce test électoral raté doit donner des signes forts : d'unité d'abord, il faut encore réparer Reims. La vice présidence de l'Internationale Socialiste pour Ségolène Royal devrait être annoncé demain mardi mais est-ce suffisant ?

Il faut aussi donner des gages de rénovation, de refondation. Les mots, c'est bien mais il faut des actes : prix des cotisations, processus des primaires ouvertes, remise à plat du fonctionnement des sections, des fédérations, de ce parti totalement sclérosé de la cave au plafond.

M. Aubry devra passer aux actes puisque les électeurs n'ont pas cru, ce 7 juin, aux paroles.    

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