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10 juin 2009

Gagner un peu de temps...encore

Trois jours après les européennes on a l'impression qu'il ny a pas eu de défaite socialiste ce 7 juin. Pourtant avant le conseil national de ce mardi l'ambiance semblait être au règlement de comptes, des jeunes cadres prêts à en découdre, M.Aubry plus que jamais sous pression et qui promettait de "refonder" le PS mais au final...rien de concret.

Tout ça pour ça: cinq heures entre flagellation et explication de texte pour un parti secoué et une M. Aubry qui a déroulé sa feuille de route sans entrer dans les détails: "refondation" des idées, de la gouvernance et des comportements.

Autre sujet, les primaires ouvertes pour désigner le candidat. Pour le moment l'appareil ne délivre aucun détail sur celles-ci.Tout cela est renvoyé au 7 juillet avec un "séminaire" qui lancera le projet puis à l'automne un tour de France pour l'élaborer avec la société civile.

Quoi d'autre? Ah oui, un "conseil des sages" (cimetière des éléphants?) regroupant les "ténors" du parti et puis...ah oui bien sûr, B.Hamon reste finalement porte-parole.

Cinq heures pour gagner un peu de temps...mais qui donne surtout le sentiment d'en avoir beaucoup perdu.

 

09 juin 2009

La gagnante du 7 juin

La défaite  du PS aux européennes est sans doute la sanction méritée de ses divisions, de son absence dramatique d’idées et de la grisaille technocratique qu’incarne si bien Martine Aubry.

Pourtant ces résultats ne préjugent  en rien de la suite : il est à ce  scrutin une gagnante qu’on ne saurait négliger : Ségolène Royal qui voit Martine Aubry affaiblie en interne et François Bayrou en externe. Or on ne voit pas comment le président  Sarkozy, la crise et l’usure du pouvoir aidant,  pourrait reconquérir les 88,5 % d’électeurs qui n’ont pas daigné voter pour les listes UMP aux européennes.  

La présidente de Poitou-Charentes  risque ainsi d’apparaitre, le moment venu, non seulement comme  la candidate naturelle du PS , mais aussi, sauf fait nouveau à ce jour imprévisible,comme l’unique moyen pour les Français de sanctionner le président sortant, sachant qu’en démocratie -ce scrutin vient de le confirmer par le truchement des abstentions - on vote - plus souvent contre que pour. 

AL & M