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01 octobre 2009

Du haut niveau politique

Alors qu'elle se trouve dans une séquence politique pas facile où on la dit  isolée (entourée de 3000 personnes le 19 septembre quand même!) elle a la faculté de donner des interviews TV de haut niveau politique.
Mercredi soir, 30 septembre, sur canal plus, qui est une vitrine d'info susceptible de toucher un large public, Ségolène Royal a fait une démonstration de ce que doit être la politique.

On a commencé par vouloir lui faire parler du PS, donc des petites phrases, et de commenter son actualité. Mais n'ayant que peu de temps pour se faire entendre des français, en sachant que tous ses messages et toute son action politique sont tronqués volontairement dans les médias traditionnels, elle a préféré parler concrètement de ce qui concerne directement les français:

Sur le RSA jeune elle a donné quitus à ce qui n'est que justice, c'est-à-dire que les jeunes qui travaillent touchent une indemnité! Mais tout en disant que cette mesure toucherait bien peu de jeunes et qu'il fallait faire beaucoup plus. Elle s'est alors appuyée sur sa région pour démontrer sa politique par la preuve sur les emplois tremplins, le développement de l'apprentissage et de la formation en entreprise cautionnée par la région, le financement de projet professionnel à la place des banques...Bref une autre dimension que celle de N. Sarkozy.

Elle a ensuite dénoncé la longue litanie des taxes gouvernementales: la taxe carbone, la taxe insensée sur les accidentés du travail alors que le bouclier fiscal et les niches fiscales restent d'actualité! Sans oublier la hausse du forfait hospitalier.

Ensuite elle est restée digne politiquement lorsqu'elle n'a pas reniée son amitié avec Georges
Frêche alors que l'image retenue par l'UMP était sa poignée de mains avec lui. Sans cautionner ses dérapages, elle reconnait ses compétences dans sa région.
C'est aussi ce que dit Brahim Abbou organisateur de la fête de la Fraternité, membre de la majorité municicpale de Montpellier et président de Cités D'Avenir au côté de
Ségolène Royal.

Sur Clearstream elle a dit en deux mots, estimant que le président, qui représente la France devrait se désister de sa position de partie civile pour rendre la sérénité à la justice, et a trouvé que Villepin avait du panache.

Elle a aussi dénoncé la pipolisation forcée dont elle est l'objet.

Enfin elle ne s'est pas laissée dicter les règles du jeu sur son terrain: la politique. C'est elle qui s'exprime et n'a pas à se plier aux règles des intervieweurs qui veulent toujours faire ressortir la petite phrase. A ce jeu elle ne se laisse jamais dominer.

Ségolène Royal aurait pu se lamenter, se victimiser comme on voudrait le laisser croire mais à chaque fois ses interviews sont politiquement de haut niveau et ne souffre d'aucune comparaison avec ses "adversaires" ici ou !

eag64 avec solaris

| 1er octobre '09

                         d'infos
 laselection

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