Plus de temps à perdre

S. Royal, présidente de la région Poitou-Charentes et membre du conseil d’administration de la Banque publique d’investissement, met la pression pour que le dispositif soit opérationnel le plus vite possible.

Les régions souhaitent que les choses aillent plus vite car les entrepreneurs se sentent mal aimés et souffrent de l'absence de moyens pour agir. Il y a eu beaucoup de bisbilles entre Oséo, la CDC, le FSI pour savoir qui doit diriger. Il est temps que tout cela cesse et que l'on se mette en ordre de bataille ! On nous annonce que le dispositif sera opérationnel en mai dans les régions, c'est un peu tard. D'autant que toutes les régions se sont organisées comme, par exemple, dans la mienne avec l'agence PME qui réunit 21 opérateurs compétents, dont Oséo, la CDC et et les fonds d'investissements, et qui fonctionne très bien puisque 115 projets, représentant 123 millions et 2.100 emplois en ont bénéficié cette année. Cette BPI des régions, nous l'avions déjà comme dans d'autres régions, préfigurée. Ca marche, Il n'y a donc plus de temps à perdre, l'intelligence des territoires est là. La BPI, c'est simple : elle doit permettre de démultiplier ces efforts.

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| 14 janvier '13

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24H Info
Gendarme: au troisième jour d’une guerre qui a déjà fait des dizaines de morts, militaires et civils, maliens et français, Hollande doit s’expliquer sur les finalités de son intervention. Le président socialiste se défendait de vouloir être le gendarme de l’Afrique, promettant de rompre avec la Françafrique. (lire)

La «guerre contre le terrorisme», version François Hollande: ce sont des fanatiques, mais ils ne sont pas étrangers dans leur pays. Ainsi, leur chef, Iyad ad Ghali, est chez lui là où il combat : c’est un touareg malien, pas un combattant internationaliste venu du Moyen-Orient ou d’une banlieue française. Il ne peut y avoir de solutions durables que politiques – qui passent, à un moment, par la discussion avec l’ennemi. Mais peut-on discuter avec des «terroristes criminels»? (lire)

La volonté française de "diriger de l'arrière" a été contrariée: sur le dossier du Mali, François Hollande voulait faire sienne la tactique pourtant critiquée aux Etats-Unis de Barack Obama, "diriger de l'arrière" ("lead from behind"). (lire)

Les coulisses de l'échec: les commandos français ont échoué, samedi, à libérer un otage en Somalie après s'être heurtés à la résistance acharnée de combattants islamistes. Ces derniers ont en effet été alertés in extremis par la population locale de l'imminence du raid français. (lire)

Une mobilisation anti-mariage gay, et après? On voit d'autant moins la majorité en place se déjuger que ceux qui ont défilé hier forment, pour l'essentiel, un électorat qui n'avait pas voté et ne votera sans doute jamais pour elle. (lire)

Mariage pour tous: la gauche prépare la riposte. Après la manifestation de dimanche, la gauche ne compte pas rester sans réagir. Tracts, appel à manifester le 27, et bataille à l’Assemblée. (lire)

PS/Région(s)
Usine Alstom à Aytré: un projet capital pour le transport parisien. Ségolène Royal, la présidente de la région Poitou-Charentes, n'a pas manqué de mettre en avant ce « fleuron exceptionnel ». « C'est l'exemple que la France ne doit pas baisser les bras ». (lire)



LGV : « Une priorité de second rang » pour Gilles Savary. Ou quand la LGV devient clivante même chez ceux qui la soutiennent. (lire)

Europe
Orphacol: Bruxelles veut créer un précédent dangereux. Malaise à la Commission après la révélation de l’affaire Orphacol. L’exécutif européen ne s’attendait manifestement pas à ce que ses manœuvres pour s’opposer à l’autorisation de mise sur le marché de ce « médicament orphelin » commercialisé dans l’Hexagone par le laboratoire français, CTRS, se retrouvent exposées au grand jour. (lire)

Terre
Or guyanais: permis de polluer. Le Parc amazonien de Guyane rappelle son opposition au projet REXMA, un projet soutenu par le Ministre du Redressement Productif A. Montebourg, qui vise à l'exploitation d'or alluvionnaire dans une aire de biodiversité rare, fragile et protégée. (lire)


Culture/Tendances
Édition: préface numérique. Le marché du e-Book ne fait que frémir en France, mais La déferlante dématérialisée semble inévitable. Le monde du livre se prépare peu à peu à l’idée de jeter l’encre. (lire)