Perdition

(Deligne/Urtikan)

| 13 mars '14

Petit matin à Port-au-Prince, Haïti. Shannon Stapleton / reuters

Pain bénit: la faute politique de Christiane Taubira est du pain bénit pour l’UMP.  Face à ce triste spectacle, et dans un contexte de défiance généralisé envers la chose politique, il est temps désormais que la justice passe et que les juges fassent leur travail pour que l’on en revienne enfin à tous les éléments d’un dossier dont on ne connaît pas encore les vérités. (lire)

Éric de Montgolfier: écoutes de Sarkozy, la paille et la poutre. Les pratiques doivent être changées en bannissant notamment toutes celles qui, contraires à la loi, laissent supposer que les magistrats la servent moins que le pouvoir qui les nomme. Question de crédibilité pour une institution qui en a singulièrement besoin, ne serait-ce que pour l'honneur de la République. (lire)

Pascal Canfin (EELV) réclame « un nouveau contrat » à François Hollande, plus « global » et qui inclue « la transition énergétique ». (lire)

Municipales à Marseille: "Le vote communautaire est une invention"  ne recouvrant aucune réalité sociologique, mais il fait partie de la nouvelle rhétorique populiste qui consiste à défendre le peuple français contre ses ennemis musulmans. (lire)





Notre-Dame-des-Landes: le président de la région menace les associations.  A quelques jours du premier tour des élections municipales, pas sûr que ce genre de manœuvre soit bien accueillie par le gouvernement comme par les citoyens. (lire)

Van Gogh et Artaud au musée d'Orsay: une histoire de fous. C’est la rencontre de deux folies qui ne ressemblent pas. En 1947, alors qu’il vient de passer plusieurs années à l’hôpital psychiatrique de Rodez où on lui a infligé une cinquantaine d’électrochocs, Antonin Artaud visite à Paris une exposition consacrée à Van Gogh. La vue de ces tableaux lui inspire un texte qu’il écrit en quelques jours : ce sera "Le suicidé de la société". (lire)

"Van Gogh, le suicidé de la société", au musée d’Orsay, jusqu’au 6 juillet