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22 août 2009

Sans faiblesses, sans renoncements

Depuis 2006 au moins, les freins au changement, aux idées novatrices, à la rénovation du PS ont été nombreux. Ils ont en grande partie contribué à la défaite de S. Royal en 2007, et contribuent comme  l'a rappelé Edwy Plenel  à faire le succès de Sarkozy qui « n'est fort que de nos faiblesses, nos renoncements ».

Martine Aubry, Première secrétaire du PS, ne l'inquiète pas : elle n'incarne pas  le changement, l'audace, la créativité, l'énergie qui permettrait de remettre le PS en face de la droite. De le « décomplexer ».

On ne peut que faire la constatation : les conservateurs du PS n'ont pas pris en compte la situation du siècle nouveau pour un retour au pouvoir.
Face à eux, une droite décomplexée qui centralise tous les pouvoirs et affaiblit la démocratie, qui sait agir sur tous les ressorts pour rassembler autour d'elle et donner ainsi l'illusion de l'ouverture.

Mais tôt (ce serait le mieux !) ou tard un PS ouvert et porteur d'une dynamique électorale unissant  tous les progressistes devra voir le jour. Certes il existe encore au Parti Socialiste des « purs » qui croient que s'allier au PC et aux Verts sera suffisant pour gagner. Il faudra plus certainement une alliance large, une alliance des progressistes que défendait Ségolène Royal lors de la présidentielle et qui est poursuivie par la motion E et EAG. L'idée fait son chemin: celle de faire participer au projet de transformation sociétal l'ensemble des forces politiques, associatives, citoyennes, républicaines qui voudront y participer. Sans sectarisme et sans tabous. Avec un objectif précis: transformer radicalement notre république et dépasser les frustrations, les envies des uns et des autres sur lesquelles s'appuie le pouvoir actuel.

Pour espérer gagner les prochaines échéances, le PS devra porter un projet qui fasse rêver, un projet partagé et porté par l'ensemble des forces progressistes du pays qui souhaiteront s'y associer. Un projet qui s'appuie sur les valeurs portées par Ségolène Royal pendant et depuis la présidentielle. Un projet dont Espoir à Gauche et Désirs d'avenir sont les principaux acteurs, facilitateurs.

 eag64 & FA

14 juillet 2009

Maison commune: qui n'en veut?

Verts, Parti de gauche, PRG, aucun ne veut de la « maison commune » que Martine Aubry leur a proposé de bâtir. C’est que cette idée rappelle sans oser le dire la« gauche plurielle » des années Jospin. C'est un peu comme si celle qui en fut un symbole fort venait de sortir d'un profond coma. Sans se rendre compte que depuis le 21 avril 2002 les choses ont changé, que le leadership du PS à gauche n'est plus aussi évident depuis 1997.

Cette proposition, en dehors d'être intempestive, arrive à contretemps, c'est à dire après et non pas avant les européennes. Elle arrive si tardivement qu'elle est reçue presque comme une insulte chez les partenaires du PS.
M. Aubry a contacté pour la première fois la secrétaire des Verts...le lendemain du second tour des européennes! Même chose au PRG qui a vu arriver B. Hamon après le 7 juin! Alors qu'en amont du scrutin, le PRG n'avait pas eu le choix : avec le PS ou sans lui! Pour ce qui était du programme, pas la peine d'en discuter...il y avait le Manifesto!
Du côté du PC, ce n'est pas mieux : qui de Bartolone, SN aux relations extérieures, ou de B. Hamon, pour diriger le chantier de la "maison commune"? Le PC y perd sa boussole.

Mais non content d'abimer encore un peu plus ses relations avec ses partenaires traditionnels, cette initiative creuse les divisions au sein du PS : les barons locaux n'ont pas apprécié que la "patronne" aborde ce rassemblement "sans préalable"!(cf sa lettre aux autres responsables politiques).
Ou quand on cherche l'union on récolte l'inverse: la division jusque dans son propre camp.

eag64 & M.