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27 avril 2011

À propos de sondages

bianco.jpgDans leur texte historique très intéressant : « On a repris la Bastille ! 10 mai 1981 », Paul Quilès et Béatrice Marre rappellent les sondages de l’époque.

À la question : « À votre avis, de François Mitterrand ou de Michel Rocard, qui serait le meilleurcandidat ? »

Septembre 1980 : François Mitterrand 25% / Michel Rocard 63%

Novembre 1980 (après l’annonce par Michel Rocard qu’il ne serait pas candidat) : François Mitterrand 35% / Michel Rocard 53%

Dans le même temps, les intentions de vote pour François Mitterrand le plaçaient au premier tour à environ 17 points derrière Valéry Giscard d’Estaing.

Toute ressemblance avec la situation actuelle serait évidemment purement fortuite.

Jean-Louis Bianco

21 avril 2011

Candidats virtuels

Il existe des candidats réels, ceux qui vont au contact des électeurs, vous savez bien, ces gens qu'on n'ôse plus appeler le PEUPLE car immédiatement vous voilà inscrits parmi les populistes. Honte à vous! Pourtant, comme nous tous, je suis du peuple. Je m'en porte plutôt bien. Et si s'intéresser aux candidats qui parlent au peuple, du peuple, et de leurs préoccupations, c'est être populiste, alors je veux bien être populiste. Ce qui ne signifie pas, comme les caricaturistes et donneurs de leçons l'affirment, vouloir toujours donner raison au peuple.

Il existe surtout, c'est là un paradoxe, des candidats quasi virtuels. Hulot, dont le programme est aussi vide que le cerveau d'une poule, et DSK font partie de ceux-là. Ils sont, diraient les scientifiques, "exogènes", constamment extérieurs à tout. Posture aisée qui permet d'éviter tout débat, toute confrontation avec le réel. Des candidats en quelque sorte tout en "théorie". Un concept nouveau: des hommes "théoriquement candidats". Hulot comme DSK puisque le candidat écologiste n'a aucun projet pour la France.

Pour ceux-là, nos sondeurs prévoient des triomphes romains. Une popularité à 76% du coté d'Hulot, des certitudes de victoires au second tour des présidentielles pour DSK. Inutiles d'ailleurs d'organiser les primaires, ni même le premier tour des élections. Economisons, installons le vainqueur sur le trône déja fabriqué. On gagnera du temps...

Mais on perdra la démocratie...

Pour rappel et afin de refroidir certains enthousiasmes, de doctes experts affirmaient, quelques heures avant la chute du Raîs, que Moubarak ne quitterait JAMAIS le pouvoir en Egypte...

Si j'étais Hulot et DSK... Mais je ne suis ni l'un ni l'autre...

Je ne suis qu'un fils du peuple...

Christophe