Aubry met en déroute la gauche !

Dans le sondage réalisé par l'institut Harris Interactive pour «le Parisien» à paraître ce dimanche, Martine Aubry n’atteint qu’un petit 21 % très loin des 25,87 % obtenus par la candidate socialiste Ségolène Royal au premier tour de 2007.

Plus grave si l’on additionne les voix de la droite (Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy, François Bayrou et Dominique de Villepin), la droite atteint 59 % !

C’est une déroute pour la gauche, un résultat surprenant compte tenu du rejet par une majorité des électeurs du pouvoir de Nicolas Sarkozy qui accumule les échecs.

Comment expliquer cette situation ?

La direction du Parti socialiste n’a pas accompli la rénovation espérée. C’était le but de la candidature de Ségolène Royal, qui proposait d’ouvrir largement le Parti socialiste, lors du dernier Congrès.

(1) La Parti socialiste est retombé dans ses jeux internes entre motions. Les cadres socialistes ne parlent pas aux Françaises et aux Français, mais restent toujours tournés vers l’intérieur dans des stratégies de courants. Certes, il n’y a plus la guerre, mais c’est pire. Car pour ne pas ouvrir les hostilités, le Parti n’ose plus réellement se prononcer. Il recherche (et trouve !) des formules incompréhensibles pour contenter toutes ses chapelles. Ce qui rend de plus en plus inaudible le premier parti de gauche !

(2) Les dernières conventions ont montré que le Parti socialiste n’avait toujours pas tiré la leçon de 2002. Le PS est le parti des élites qui ne sait plus s’adresser au peuple. Il semble même qu’il en ait peur ! Pourtant en 2007, la candidate socialiste, Ségolène Royal, avait réussi à rouvrir ce dialogue indispensable pour gagner une élection présidentielle. Mais on lui en a fait le reproche ! Trop proche du peuple ! Le pacte de Marrakech a permis de l’éliminer. Pour quel résultat ? Le parti socialiste a perdu de très nombreux militants.

Dans le dernier livre de Martine Aubry, réalisé avec de nombreux intellectuels : à qui s’adresse encore une fois le Parti socialiste ? Le Parti n’en finit plus de réfléchir depuis trois ans mais il a de nouveau rompu avec le peuple !

Philippe Allard

Le choix

Partout on s'interroge : le PS parviendra-t-il a franchir les prochains mois sans se déchirer sur le choix de son candidat ?

...Au moment où DSK nous met une fois de plus « en attente », n'existerait-il pas une autre solution que le succès d'un livre récent suggère ?

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