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19 avril 2011

J’ai souvent dit tout le mal que je pensais des sondages...

J’ai souvent dit tout le mal que je pensais des sondages et ceci pour plusieurs raisons, la plus importante et grave à mes yeux étant la suivante:

- non seulement les sondages politiques n’ont RIEN d’indépendants puisqu’ils sont payés par des groupes de presse, mais en plus ils sont relayés par les sondeurs eux-mêmes sur de multiples plateaux de télévision et de radio. C’est d’ailleurs là le danger. A force de matraquer des chiffres, sans aucun recul, sans prendre le temps de l’analyse, des millions de français peuvent être amenés à croire en ces « résultats » et à se fondre à un ensemble préfabriqué.

Car il s’agit bien de cela: une préfabrication de l’opinion. L’opinion ne donne plus son avis aujourd’hui. Les sondeurs lui intiment de penser comme la majorité artificielle qu’ils ont construite.

Enfin pour votre information, sachez qu' Alain Garrigou, fondateur et Directeur de l’Observatoire des sondages (http://www.observatoire-des-sondages.org/), n’est JAMAIS invité sur aucun plateau. Le Monde lui a parfois donné la parole et il écrit dans Le Monde Diplomatique. Vous pourrez également l'écouter ICI ...

Alain Garrigou est boycotté par toutes les chaines, blacklisté par tous les Instituts de sondages. Et pour cause: il en démonte méthodiquement la fabrication… Trop dangereux sans doûte… Trop vrai...

Christophe

05 avril 2011

Hollande ou Aubry, non merci

Lassés de quatre ans de sarkozysme nos concitoyens ne tournent plus leurs regards vers le PS comme la force politique capable d'offrir une alternative crédible lors de la présidentielle de 2012. Pourquoi ?

Tout simplement parce que l'homme de la rue qui n'est pas adhérant ou sympathisant d'un parti politique a fini pour mettre dans le même sac l'UMP et le PS.

Il faudrait être aveugle, sourd et de mauvaise foi pour ne pas comprendre et ne pas reconnaître cette triste réalité handicapante pour le PS et la gauche tout entière.

En 1997 les Français ont ouvert à nouveau les portes du gouvernement aux socialistes. François Hollande, Premier secrétaire, avait comme première tâche retisser les liens  entre le PS et sa base électorale.

Pour ce faire il fallait s'attaquer aux baronnies qui tant au niveau local comme national noyautent le parti et emploient jusqu'aujourd'hui le PS pour servir ses propres intérêts et non comme un levier de la dynamique sociale, toujours attentif aux préoccupations et angoisses de la classe moyenne et des secteurs les plus modestes de notre pays.

Le PS ne réussit plus à attirer de nouveaux électeurs, bien au contraire.

La seule exception à ce phénomène régressif est l'élection présidentielle de 2007 où Ségolène Royal a su attirer à nouveau vers les urnes des secteurs importants de l'électorat qui ne se déplaçait plus. Pour la remercier de cet apport du « sang neuf », Le Premier secrétaire de l'époque et les autres pachydermes du PS ont saboté sa campagne et, jusqu'à maintenant, continuent une croisade de dénigrement ou de tergiversations à l'égard de Royal et les nombreuses prises de position et propositions faites par elle pour contrer la politique réactionnaire de Nicolas Sarkozy.

L'article in extenso ici