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22 juin 2010

Indécence des élites

La tragi-comédie du Mondial n'est pas sans en rappeler d'autres : mise en scène par un chef de l'Etat de sa vie conjugale et déclarations à l’emporte-pièce ; déchirements socialistes à ciel ouvert à Reims ou à Dijon ; chamailleries publiques entre membres du gouvernement ! Tous ces "événements" comportent bien des points communs : mise en cause publique de l'autre d'autant plus violente qu'elle est personnalisée et vise en principe un ami politique, un collègue ou un membre de sa propre équipe ; utilisation des medias comme simple défouloir ; transformation de questions privées en enjeux publics ; prise à témoin de l'opinion ; vocabulaire ordurier pour couronner le tout !
Au-delà de la transformation de la réalité en télé-réalité, il y a surtout dans ces comportements un refus de leurs auteurs d'assumer leurs devoirs à l'égard de ceux qu'ils représentent et, comme si l'on en était revenu à la France d'avant l'Etat, une confusion totale des intérêts publics et privés.
Quand ceux qui doivent servir d'exemples n'hésitent pas à se conduire comme les vulgaires protagonistes d'une querelle de voisinage, on peut s'interroger sur l'avenir d'un pays ! Les "élites" économiques avaient certes donné le ton en refusant de faire le rapport entre la situation des Français et leur rémunération délirante. Il y a en quelque sorte une perte de conscience par nos "leaders" économiques, politiques, sportifs etc. de leur rôle et de leur responsabilité. Et la presse, au lieu de les rappeler à leurs devoirs se repaît de cette dérive.

L’affaire « Woerth » dit tout : que le trésorier de l’UMP ait été  aussi Ministre du Budget n’avait rien d’illégal. C’était simplement immoral. Que son épouse travaille au service de la première fortune de France relève du même jugement.

La suite ici. Gaëtan Gorce

21 juin 2010

Ha, ha, ha, ha...

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Banana republic,
par Michèle Delaunay