Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23 septembre 2010

Ahmed et la gargouille

ahmed.jpgÀ l’église Saint Jean à Lyon a été réalisé par un tailleur de pierres, selon la tradition médiévale, une gargouille à l’effigie d’Ahmed Benzizine, ouvrier.

Cela fait quarante qu’il s’occupe de l’église et trente ans qu’il est chef du chantier.

Au pied de la gargouille, il a écrit simplement « Dieu est grand », en français et en arabe.

Jean-Louis Bianco

10 septembre 2010

Mouche

Dans l’émission « A vous de juger » sur France 2, après la séance dendormissement collectif menée par le premier ministre, François Fillon, qui a joué la scène classique du répertoire gouvernemental : « tout va très bien braves gens, dormez tranquille ! », Ségolène Royal est intervenue pour réveiller les Français et lancer lassaut contre le palais des mille et une nuits   

Elle a replacé le débat sur l'enjeu essentiel : la remise en cause de notre système des retraites vise à offrir aux rapaces de la finance la main mise sur les retraites des salariés. Cest la réforme du Medef ! La socialiste a très clairement expliqué que progressivement, les Français ne feront plus confiance en la retraite par répartition et se tourneront vers des officines privées.

Puisque l'entrée dans la vie active recule, puisque les phases de chômage se multiplient, puisque les seniors sont virés des entreprises, progressivement les Français ne croiront plus à la retraite par répartition. Nous allons entrer alors dans le chacun pour soi en donnant aux prédateurs financiers nos retraites.

Faisant référence à François Mitterrand, elle a rappelé que « le dos aux murs » la gauche doit résister pour maintenir, face à la droite et au grand capital, notre capital commun.

 

Condamnant la réforme injuste du gouvernement faite sans réelle concertation avec les partenaires sociaux et les Français, Ségolène Royal, avec les socialistes, sest engagée «solennellement» à restaurer la liberté de partir à la retraite à 60 ans. Pour financer nos retraites et notamment la prise en compte de la pénibilité du travail, la socialiste veut taxer davantage le capital pour une réforme plus juste qui garantisse une meilleure répartition des richesses produites dans notre pays.

A la remarque d’Arlette Chabot, « taxer les riches, c'est le miracle ? », sa réponse a fait mouche : "et taxer les pauvres, c'est le miracle ?"

 

Philippe Allard