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28 janvier 2010

Une allocation bien chiche

A nos interrogations concernant le million de chômeurs en fin de droit que compte aujourd'hui notre pays, le gouvernement a répondu hier à l'Assemblée avec la même formule que Nicolas Sarkozy : "Ce n'est pas de l'assistanat que demandent les chômeurs mais des emplois !"

Cela ressemble furieusement au célébre "S'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche !"

Nous demandions en effet une extension de l'Allocation Spécifique de Solidarité pour que la majorité de ces chômeurs reçoive une indemnisation minimum, et en particulier tous sont qui, ayant moins de 25 ans, n'ont pas accès au Revenu de Solidarité Active (RSA)

Ce ne sont en effet que 40 % de ce million de chômeurs qui recevront les quatre cent cinquante quatre euros mensuels de l'ASS. Vingt autres pour cent auront accès au RSA. Tous les autres n'auront rien.

Bien sûr, ce n'est pas de l'assistanat qu'ils demandent, c'est de vivre tout simplement. Les emplois sont bien loin : nous continuons à les détruire et c'est 3000 chômeurs de plus en fin de droit qui s'ajoutent chaque jour au million du "stock" comme on dit joliment.

Au passage : 454 euros, c'est 1 minute 40 secondes d'heure de vol d' "Air Sarko one", le nouvavion présientiel (coût de l'heure entière : 20 000 euros).

S'ils n'ont pas de pain, ils n'ont qu'à voyager ...

Michèle Delaunay

27 janvier 2010

Responsable

Demain jeudi, Nicolas Sarkozy organise à l’Élysée une « conférence des déficits publics » avec les collectivités locales.

Ne soyons pas dupes !  Si Nicolas Sarkozy a décidé d’organiser une telle conférence, c’est pour tenter de faire partager la responsabilité du déficit de la France avec les collectivités territoriales.

Il aurait mieux fait d’organiser un séminaire du gouvernement car les déficits publics sans précédent de notre pays sont les résultats directs de sa politique. Cette politique est désastreuse en terme d’emploi, ce qui impacte les comptes sociaux et elle est irresponsable sur le plan fiscal.

L’entêtement  du Président à maintenir le bouclier fiscal, la suppression de la taxe professionnelle, la baisse de la TVA dans la restauration,  illustrent les erreurs de cette mauvaise politique qui, en période de crise, prive l’État de ressources et lui enlève toute marge de manœuvre.

Les Départements en subissent lourdement les conséquences, puisque l’État est incapable de rembourser les compensations financières qu’il leur doit au titre des transferts obligeant les Conseils généraux à assumer, seuls, les charges du  RSA/RMI et de l’APA.

Dans mon département la dette de l’Etat s’élève à 54 millions d’euros

Nicolas Sarkozy donne des leçons, qu’il donne plutôt l’exemple.

Jean-Louis Bianco