16 octobre 2009
Népotisme socialiste
Le fonctionnement du conseil général du Nord est parfois étrange, notamment dans le recrutement de son personnel où Philippe Derosier, fils de Bernard, président du conseil général, s'est retrouvé directeur juridique de ce conseil général.
Tout ceux qui s'alarment de la possible nomination de Jean Sarkozy à la tête de l'EPAD devraient être très émus par ce cas d'authentique népotisme, car contrairement à la désignation de Jean Sarkozy, la nomination de Philippe Derosier est illégale. En effet, Derosier fils n'est pas titulaire du concours de la fonction publique territoriale permettant d'occuper un poste aussi important que directeur juridique, à savoir celui d'administrateur. Il a donc été recruté comme contractuel, en CDD. C'est possible, lorsqu'aucun candidat valable ne se présente. Mais dans ce cas précis, il y avait eu un candidat valable, ayant le grade d'administrateur territorial et ayant exercé pendant 10 ans au sein d'une importante communauté urbaine.
Monsieur Derosier est membre du Parti Socialiste. Il serait interessant de connaitre la position de ses camarades sur l'embauche de son fils en violation des lois de la République. Y aurait-il deux poids deux mesures ?
S. Autheuil
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11 octobre 2009
QUEL G...HASHICH!
Au moment où le pacte républicain est plus que jamais en danger, à l'heure où nos concitoyens se désespèrent de voir un sursaut salvateur de la gauche et plus particulièrement du PS, celui-ci ne trouve rien de mieux que de relancer le débat sur la légalisation du cannabis.
Certes il ne faut pas occulter le problème, mais son urgence est pour le moins sujette à caution. D'autant que cette question est loin de faire consensus en nos rangs, de sorte qu'on ne peut lui accorder vertu de faire « le joint » propice à l'union de tous les socialistes.
Plus sérieusement, sommes-nous à ce point otages de nos erreurs passées pour craindre de s'ériger devant la privatisation annoncée de la fonction publique et l'outrecuidance princière avec laquelle elle est conduite ? Je suis de ces nombreux militants qui veulent participer au renouveau du parti, sans précipitation mais avec ferveur. Combien serons-nous, capables de résister à l'érosion de la désillusion ?
Il est vrai que le ridicule ne tue point et c'est bien dommage, car le parti survivra à son inertie, mais dans quel état! Déjà la vaste farce de la consultation interne à fait long feu. Pire encore, prenant le problème à l'envers, et instaurant des primaires ouvertes avant une campagne d'adhésion de masse à faible coût, la direction du PS le videra de sa substance militante. Est-il aujourd'hui possible de corriger le sens de l'histoire ? Est-ce même souhaitable ? Finalement ne faut-il pas que les décombres du parti s'inscrivent comme autant de témoignages de nos lacunes ?
Si j'avais le cœur à rire je dirais, concernant cet épisode, « il n'y a pas de fumette sans eux », et qu'il est toujours mieux d'avoir mis Vaillant en étendard de ce combat que pour celui des 35heures. Malheureusement mon cœur n'est pas enclin à la liesse, bien au contraire, il est en proie à l'inquiétude, et mon énergie absorbée par le doute.
C. Espinossa
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